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Pourquoi Nicolas Sarkozy en veut à son père, volage et fantasque
Les relations entre Nicolas Sarkozy et son père Pal ont toujours été compliquées. L’ancien président n’a pas jamais digéré qu’il quitte sa mère du jour au lendemain alors qu’il n’avait que 5 ans.
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Pal Sarkozy
Le père de Nicolas Sarkozy, Pal Sarkozy de Nagy-Bosca, avait accepté de témoigner dans les colonnes du Monde à l’occasion d’un article publié le 31 décembre dernier sur l’« histoire compliquée » entre les trois derniers présidents de la République et leurs pères. Seulement, le grand-père de Giulia, 92 ans, a finalement annulé le rendez-vous « à la demande de son fils », précise le journal. Entre eux la mésentente ne date pas d’hier. En 2011, il avait annoncé à la presse, dans les colonnes du quotidien allemand Bild, la grossesse de Carla Bruni. Mais la vraie rupture est bien plus ancienne comme l’explique Le Monde. Nicolas Sarkozy n’a que 5 ans quand son père « quitte sa femme et ses trois garçons du jour au lendemain ». Choqué, le futur président ne lui pardonnera jamais vraiment cet abandon de la part de ce « personnage fantasque, mythomane ». Le journal ajoute « volage » dans sa description au sujet de celui qui a été marié à quatre reprises. Pour réussir à séduire les femmes, il se serait inventé un château.
« Nicolas lui en voulait terriblement d’avoir abandonné sa mère. Moi qui venais d’une famille bourgeoise classique, j’écarquillais les yeux quand il me disait qu’il allait voir son père pour le contraindre de payer à sa mère la pension alimentaire », se souvient dans Le Monde son ami, l’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux. « À part d’un père, je ne manque de rien », avait-il déclaré en 2005 à la télévision en 2005 en reprenant la phrase du tube de Calogero « Si seulement je pouvais lui manquer ». Elle peut sembler brutale, mais Pal Sarkozy n’a pas toujours été tendre avec son fils non plus, même en public.
Il s’amusait parfois à rappeler que Nicolas Sarkozy était le plus « petit », quand il ne le qualifie pas d’« élève médiocre » alors qu’il décrivait Guillaume, l’aîné, et François, le troisième, comme « bien plus grands, forts, doués et fortunés », note Le Monde. « Comme il a tendance à grossir, il est perpétuellement au régime », avait-il confié à Paris Match en 2010, alors que son fils était président de la République, encore en exercice. « Dès que sa secrétaire lui disait ‘votre père a appelé’, il se tournait vers nous en levant les yeux au ciel », se souvient dans Le Monde le sénateur LR Pierre Charon.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Marc de Tienda / Panoramic / Bestimage
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