Pourquoi François Berléand a refusé de rejoindre Le Splendid

Le Splendid aurait pu compter huit membres. Auprès de France Dimanche, François Berléand a récemment révélé pourquoi il a refusé de rejoindre la troupe emblématique du théâtre et cinéma français.

A propos de


  1. François Berléand

Le huitième membre manquant. Dans les années 1970, Josiane Balasko approchait François Berléand, son camarade de cours de théâtre, pour lui proposer de rejoindre sa troupe, baptisée Le Splendid. Le comédien, déjà membre d’une autre troupe de théâtre, refuse. Les curieux imagineront peut-être une histoire de rivalité entre l’intéressé et les autres membres du groupe. Et pourtant. « J’aurais pu dire ‘banco’ car c’était tous mes copains« , s’est-il récemment souvenu auprès du magazine France Dimanche. La raison est toute autre. « Je ne voulais pas faire peintre en bâtiment toute ma vie, j’ai refusé ! » En effet, la mère de Marilou Berry lui a signalé qu’il fallait peindre le théâtre où la troupe devait se produire.

Quelle n’a pas été sa surprise lorsque Josiane Balasko, Bruno Moynot, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel et Michel Blanc ont migré du petit café-théâtre de la rue des Lombards au tapis rouge. « Vu leur succès, j’ai un peu regretté », concède François Berléand. « De toute façon, moi ce que je voulais, c’était juste faire mon métier.«  Après de nombreux rôles de figuration, il est enfin révélé au public en 1997, à l’âge de 45 ans, grâce à son rôle dans Le Septième Ciel de Benoît Jacquot. Un César du meilleur acteur dans un second rôle plus tard, il atteint la consécration, lorsque Guillaume Canet lui propose d’être la tête d’affiche du film Mon idole. Il décroche une nomination au César du meilleur acteur. Sa professeure d’art dramatique, Tania Balachova, l’avait bien prévenu : « Vous, si un jour vous devez être connu, ce ne sera pas avant l’âge de 40 ans. »

Amis pour la vie

Le succès a donc été au rendez-vous des deux côtés et n’a pas empêché François Berléand de garder des liens complices avec Josiane Balasko et ses acolytes. En 2019, cependant, les voici opposés par un débat médiatico-politique. Tandis que le comédien dit tout le mal qu’il pense des gilets jaunes, l’actrice se positionne timidement mais n’étrille pas son ami. « Les gens ont le droit de penser ce qu’ils ont envie de penser. Ce n’est pas non plus un délit, ce n’est pas un appel au meurtre qu’il a fait. Il a simplement exprimé quelque chose qui lui paraissait logique« , a-t-elle alors déclaré dans 20h30 le dimanche.

Crédits photos : COADIC GUIREC / BESTIMAGE

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