Pourquoi Elisabeth Depardieu s’est sentie « coupable » à la mort de son fils Guillaume

Le 13 octobre 2008, Guillaume Depardieu décédait des suites d’une pneumonie foudroyante à l’âge de 37 ans. Un véritable drame pour ses proches, et notamment pour sa mère, Elisabeth, qui s’est alors sentie « coupable », comme elle l’expliquait à Dorothée Leurent dans son ouvrage, Les chemins de la résilience.

A propos de


  1. Elisabeth Depardieu


  2. Guillaume Depardieu

Une blessure indélébile. Près de treize années ont passé depuis la disparition de Guillaume Depardieu mais pour Elisabeth, sa mère, le temps s’est figé. Depuis, elle ressasse, tente de comprendre, mais également de se pardonner. Un véritable chemin de croix sur lequel elle a accepté de se confier auprès de Dorothée Leurent pour les besoins de son ouvrage, Les chemins de la résilience, paru en 2020.

Alors que l’acteur aurait dû fêter son 50ème anniversaire ce mercredi 7 avril, sa mère oscille entre désespoir et regrets. En effet, Elisabeth Depardieu s’est longtemps sentie « coupable » après la mort de son fils. Et la comédienne d’expliquer : « Guillaume avait intégré l’École normale de musique, il était si doué qu’on m’a recommandé un professeur de musique pour l’emmener plus loin avec des cours particuliers. En fait cette personne l’a emmené vers la drogue« .

« Il lui a fallu beaucoup de temps pour sortir de cette addiction »

Multipliant les excès, le frère de Julie Depardieu fera couler beaucoup d’encre… jusqu’au jour où il parviendra à tourner le dos à ses vieux démons. « Il lui a fallu beaucoup de temps pour sortir de cette addiction« , souffle sa mère qui peint le visage d’un jeune homme bien plus complexe que ce que l’on percevait chez lui. « Guillaume avait besoin de déverser quelque part les émotions qui bouillonnaient en lui. Quand il chantait, jouait du piano ou un personnage, il le faisait comme si sa vie en dépendait », nous confiait-elle en octobre 2018. Et d’évoquer son incroyable sens de l’humour : « Mon fils adorait rire, il était lumineux, drôle », s’était-elle souvenue, émue, « il pouvait avoir des joies très paisibles, comme ces déjeuners familiaux, par exemple, où il lisait son journal au coin du feu, on se moquait même gentiment de lui en l’appelant « pépé » !« 

Crédits photos : BESTIMAGE

Autour de

Source: Lire L’Article Complet