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Poppers, champignons hallucinogènes, ecstasy, cocaïne… l’interview lunaire de Thierry Ardisson !
Dans une interview hallucinante accordée à Guillaume Pley sur la chaîne YouTube "Legend Media", Thierry Ardisson est revenu sur ses nombreuses dépendances à la drogue. En toute franchise, l’homme en noir a listé toutes les drogues qu’il a déjà prises, et a reconnu s’être "ouvert les veines" après être tombé dans l’héroïnomanie dans les années 70 !
C’est une interview lunaire et qui risque de beaucoup faire parler d’elle que Thierry Ardisson a accordée à Guillaume Pley ce dimanche 8 octobre 2023. L’homme en noir du PAF, qui promeut depuis plusieurs jours la création de sa chaîne Ardivision, sur laquelle il rediffuse toutes les émissions à succès qu’il a produites et/ou animées, telles que Salut les terriens, Lunettes noires pour nuits blanches ou encore 93, Faubourg Saint-Honoré, n’a pas hésité à se livrer en toute franchise sur son rapport à la drogue, qu’il n’a jamais renié. Cash, comme à son habitude, le compagnon de la journaliste Audrey Crespo-Mara a listé toutes les drogues auxquelles il avait déjà goûté… et elles sont nombreuses !
Questionné sur l’éventualité d’avoir déjà consommé de la beuh et des poppers, Thierry Ardisson a aussitôt acquiescé : « Bien sûr ! » Les champignons hallucinogènes ? Aussi : « Quand j’étais à Bali en 1974, on avait une maison au bord de la plage, le matin, on se réveillait on prenait le moto, et on allait de l’endroit où on était jusqu’à la ville, et on mangeait des omelettes aux champignons hallucinogènes. Je ne conseille pas d’en prendre mais c’est vrai que ça t’ouvre l’esprit » a assuré l’animateur et producteur.
Thierry Ardisson a également confirmé avoir déjà goûté à l’ecstasy, « une drogue de jaune » qu’il trouve « pas mal ». En revanche, il ne garde pas un bon souvenir de la période où il s’est essayé à la cocaïne : « Oui, mais c’est pas trop mon truc, parce que ça m’énerve, et puis il faut en prendre tout le temps, puis tu bois, tu fais une ligne, tu finis mal à la fin ». Et de nuancer tout son propos en assurant avoir « tout arrêté » à une exception près : les pétards !
« Je me suis ouvert les veines »
S’il a reconnu n’avoir jamais goûté au protoxyde d’azote et à la kétamine, Thierry Ardisson est plus longuement revenu à la période sombre qu’il a connue au milieu des années 1970. Malmené par sa première épouse, Christiane Bergognon, Thierry Ardisson révèle avoir perdu pied et s’être « ouvert les veines » : « J’étais en concurrence avec un autre mec, qui était beaucoup mieux que moi. J’étais flippé, j’ai fait une tentative de suicide. Christiane rechignait à venir s’installer avec moi à Paris (…) et il y avait la montagne devant moi et je me demandais comment j’allais monter en haut. J’ai craqué, je me suis ouvert les veines. Je m’en suis sorti de justesse. J’ai fini à l’hôpital, puis ensuite chez un psy. Le mec me dit : Vous n’en faites pas M. Ardisson, on va vous rendre normal. Mais je ne veux pas devenir normal. Et après, j’ai trouvé une autre échappatoire« .
Ses amis de l’époque sont tous morts d’overdoses et du Sida
Cette échappatoire, c’était évidemment la drogue : « Je me suis accroché à l’héroïne pendant trois ans. J’ai pensé que c’était la solution, parce que t’as plus envie de manger, t’as plus envie de baiser, t’as plus envie de travailler. C’est une espèce de nirvana en poudre. Sauf qu’au bout d’un moment, tu te rends compte que tu prends un médicament, et que tu es accro à ce médicament ». Pendant plusieurs mois, Thierry Ardisson a fui aux États-Unis, dans l’espoir de se sevrer, pour éviter de mourir comme ses amis, « du Sida ou d’overdoses ». Il y arrivera : « Je me suis accroché, et c’est sans doute ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie. La plupart des mecs avec qui j’étais sont soit mort du Sida, sont soit mort d’overdoses. Et moi, je suis parti en Californie. Là-bas, je ne savais pas où il y en avait. J’y ai passé six mois. C’était avant la télé, c’était en 1975-1976. J’ai passé plus de trois mois là-bas à essayer de me reconstruire ».
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