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Pierre Palmade transféré à Bordeaux, la famille des victimes réagit : “C’est normal que sa mère puisse le voir”
Pierre Palmade a changé de lieu d’hospitalisation. Il se trouve maintenant à Bordeaux où il est suivi médicalement après son AVC. Une situation que comprend parfaitement la famille des victimes de l’accident qu’il a provoqué en Seine-et-Marne.
Pierre Palmade est désormais hospitalisé au CHU de Bordeaux. Selon BFM TV, l’acteur et humoriste de 55 ans a été transféré dans le service destiné aux soins de suite et à la réadaptation, après son séjour de plusieurs semaines à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Il s’y trouverait à la suite de son AVC intervenu seulement quelques jours après l’accident qu’il a provoqué sous l’emprise de cocaïne, le 10 février dernier. Sur place, il est pris en charge par une équipe de médecins spécialistes, et peut compter sur la présence de sa famille à proximité.
En effet, le choix d’établissement bordelais pour la suite de la convalescence de Pierre Palmade ne semble pas être un hasard. L’une de ses sœurs, Hélène, exerce en qualité de chirurgien-dentiste tandis que sa mère, Reanne, est installée dans les environs depuis longtemps. Son transfert est jugé compréhensible par Babacan, le cousin du père grièvement blessé dans l’accident : « C’est normal que sa mère puisse venir le voir. On respecte ça. Elle veut le protéger », a-t-il indiqué à nos confrères du Parisien.
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Pierre Palmade est toujours sous contrôle judiciaire
Pierre Palmade reste mis en examen pour « homicide et blessures involontaires ». À Bordeaux, les obligations et interdictions qui accompagnent son contrôle judiciaire n’ont pas évolué. L’ex-partenaire de scène de Muriel Robin ne peut toujours pas quitter son établissement hospitalier, ni entrer en contact avec les deux passagers qui se trouvaient avec lui au moment de l’accident. Il a également l’impossibilité de conduire et de se rendre en Seine-et-Marne.
Pierre Palmade devrait faire face à son procès dans les mois à venir. Une étape judiciaire qui est attendue par la famille de victimes. « L’essentiel, pour nous c’est qu’il soit jugé », a indiqué Babacan, le cousin du père grièvement blessé dans l’accident. Il devrait avoir lieu lorsque la santé de Pierre Palmade sera jugée enclin à cela, tout comme son audition par les enquêteurs au sujet des substances illicites retrouvées à son domicile ainsi que l’affaire des vidéos pédopornographiques.
Crédits photos : Gouhier – Jacovides / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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