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Pierre Palmade “complètement défoncé, vulgaire et agressif” : ce témoignage qui accable l’humoriste
La dépendance à l’alcool et à la drogue, Pierre Palmade voulait en parler comme d’une « maladie, pas d’une désinvolture ». À Cély-en-Bière, où vit l’acteur, des riverains se souviennent de ses excès. Dans les colonnes du Parisien, ce dimanche 12 février, l’un d’entre eux revient sur le comportement de l’humoriste « complètement défoncé ».
À Cély-en-Bière (Seine-et-Marne), Pierre Palmade est de toutes les discussions. Sur la Départementale 372 à Villiers-en-Bière, ce vendredi 10 février, deux voitures sont entrées en collision faisant trois blessés graves et entraînant la mort d’un enfant à naître. Au volant de l’une d’entre elles, l’humoriste de 54 ans testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Mais pour l’heure les analyses toxicologiques n’ont pas prouvé que la drogue était à l’origine de l’accident.
Ses addictions, l’ex mari de Véronique Sanson n’en faisait pas un secret et s’en était plusieurs fois confié. Un riverain raconte au Parisien, ce dimanche 12 février, une rencontre avec l’acteur lors d’une brocante : « Je l’ai vu plusieurs fois complètement défoncé, à devenir vulgaire et agressif avec des gens qui lui demandaient des autographes, comme ma tante. C’est dégueulasse que lui s’en sorte et que les gens dont la voiture a été percutée soient entre la vie et la mort ! »
>> PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions
Pierre Palmade « va se punir tout seul, une fois désintoxiqué »
Un autre, proche de Yuksel, l’une des victimes, déplore auprès de nos confrères : « J’imagine la douleur. Je touche du bois pour qu’ils s’en sortent et que Palmade ait une punition digne de ce qu’il a fait. Et que cela lui permette d’arrêter la drogue. Moralement, déjà, il va se punir tout seul, une fois désintoxiqué« . Dépendant à l’alcool et à la cocaïne, Pierre Palmade expliquait au micro d’Europe 1 en février 2021 : « Je serai obligé d’être vigilant toute ma vie parce que cette maladie vous guette et elle adore que vous rechutiez ».
Une lutte contre ses excès racontée dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre : « À jeun, je voulais être hétéro à tout prix. Avec l’alcool et la drogue, j’ai eu la liberté d’être homo, je ne me jugeais plus, m’éclatais ». Avant d’ajouter : « Je courais les boîtes gays sans me rendre compte que je devenais dépendant à la cocaïne. J’ai cru que c’était un médicament, alors que c’était un poison. Je veux en parler comme d’une maladie, pas d’une désinvolture. Quand on est dépendant à la cocaïne, on est piégé, comme avec l’alcool ou le sexe… J’étais dépendant aux trois« .
Crédits photos : Jack Tribeca / Bestimage
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaientpartagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythmes les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans la rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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