Pierre Palmade : après la nouvelle polémique, il a demandé à retourner à l’hôpital

Un mois après être sorti de l’hôpital suite au terrible accident de la route qu’il a causé en février dernier, Pierre Palmade a demandé à être de nouveau pris en charge au CHU de Bordeaux, selon les informations de BFM TV publiées ce 5 juillet. Une décision prise dix jours seulement après sa virée polémique en boîte de nuit…

Pierre Palmade a passé quatre mois à l’hôpital après avoir causé un horrible accident de la route à Villiers-en-Bière, en Seine-et-Marne, le 10 février dernier, conduisant sous l’emprise de stupéfiants et faisant trois blessés graves. Interné à Bordeaux, sa ville natale, à la fin de sa convalescence et sorti depuis début juin, l’acteur est toujours placé sous contrôle judiciaire strict. Disparu des radars depuis, l’humoriste de 55 ans a ressurgi le 24 juin dernier, filmé dans la boîte de nuit bordelaise Ultra Klubs entre 3h et 5h du matin. Si plusieurs sources attestent qu’il n’a pris aucune drogue durant cette soirée, BFM TV révèle ce mercredi 5 juillet que l’ancien acolyte de Muriel Robin est de retour à l’hôpital de Bordeaux, en service d’addictologie.

Selon nos confrères, c’est Pierre Palmade lui-même qui a demandé à retourner au sein de l’établissement le 30 juin dernier, soit cinq jours à peine après sa virée polémique en discothèque. Pour Guillaume Davido, médecin addictologue à l’Hôpital Bichat Paris, il s’agit d’une sage décision : « Lorsqu’il y a des patients qui consomment beaucoup et qu’on sait qu’on aura du mal à gérer la période de sevrage, il faut mieux l’encadrer.«  Pour rappel, l’acteur consomme diverses drogues telles que la cocaïne et les médicaments de substitution depuis les années 1990. Avant son terrible accident, il aurait confié ne pas avoir dormi depuis trois jours sous effet de la drogue et avoir consommé de la cocaïne, de l’alcool et huit doses de 3MMC, selon Le Figaro.

>> PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Pierre Palmade avait-il le droit d’être en boîte de nuit ?

D’un point de vue légal, l’humoriste n’a bravé aucun interdit en se rendant en discothèque. Pierre Palmade n’est pas surveillé par bracelet électronique et son contrôle judiciaire l’autorise à sortir librement, du moment qu’il reste en région Nouvelle-Aquitaine, qu’il poursuive ses soins, qu’il n’entre pas en contact avec les victimes de l’accident dans lequel il est impliqué et enfin qu’il respecte son interdiction de conduire un véhicule.

Au cours de ces quelques heures passées à L’Ultra Klubs, l’ex-mari de Véronique Sanson n’aurait fait aucun excès. « Les gens étaient assez étonnés de le voir mais il n’y a pas eu d’incident. Plusieurs personnes ont parlé avec lui. Il avait l’air à l’aise dans le carré VIP. Il dansait de temps en temps« , a déclaré Sami, le jeune homme qui serait à l’origine de la vidéo de Pierre Palmade en boîte ayant circulé sur les réseaux. Le 29 juin, Paris Match a dévoilé les consommations de l’humoriste : place, « deux rhums-Coca, le temps de discuter avec des clients. »

Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE

A propos de

• Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !

• 

  Pierre Palmade

  
  

  Suivre
  
  

  Suivi
  
  

• suivre plus de stars
  

À découvrir en images

PHOTOS – Pierre Palmade, François Cluzet, Benoît Magimel… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :“Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

Autour de

Source: Lire L’Article Complet