Pierre Palmade “addict à la fête” ? Après la vidéo polémique, les langues se délient : “C’est plus fort que lui”

Placé sous contrôle judiciaire, Pierre Palmade a retrouvé un semblant de liberté avec des mesures allégées. Récemment, le comédien a été aperçu dans une boîte de nuit. Dans les colonnes de Voici, un proche fait de tristes confidences sur ses addictions.

Pierre Palmade flirte avec ses anciens démons. Ceux qui l’ont poussé à prendre le volant dans la soirée du 10 février dernier après avoir consommé de la cocaïne. Déviant de sa trajectoire, le comédien fait trois blessés graves, et une jeune femme de 27 ans perd son bébé à naître de sept mois. Depuis, les déboires de l’humoriste ont fait la une. Lui est mis en examen pour homicide et blessures involontaires, mais en ayant retrouvé une certaine liberté, il renoue avec les soirées bordelaises. « C’est plus fort que lui. Il est addict à la fête et à la nuit, il ne sait pas vivre sans ça », confie l’un de ses proches à Voici. Pour preuve, des images de sa virée nocturne le samedi 24 juin à l’Ultra Klubs, à Bordeaux.

Si l’établissement a « démenti l’info, sans en dire davantage« , selon Ciné-Télé-Revue, des vidéos enregistrées par les caméras de surveillance du club attesteraient que le comédien de 55 ans y était bien, indique Actu.fr. BFMTV rappelle que Pierre Palmade n’est plus hospitalisé depuis le début du mois et a ainsi vu son contrôle judiciaire être allégé. Pour autant, l’amie de Muriel Robien l’interdiction d’entrer en contact avec les victimes de l’accident qu’il a provoqué et de prendre le volant. À cela s’ajoute l’obligation de soigner son addiction aux stupéfiants. Un mal qui le guette depuis plusieurs années sur lequel il s’est souvent livré.

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Les tristes confidences de Pierre Palmade sur son addiction

Entre lui et la cocaïne tout commence alors qu’il n’a que 20 ans. « Je commençais tout juste à être connu, l’époque voulait qu’on frim[ait] quand on était célèbre, les sollicitations étaient nombreuses, et il était difficile de résister à toutes« , écrit-il dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre. Il poursuit : « La première fois, c’est euphorisant. L’effet est immédiat : la coke dissout les effets de l’alcool. Je retrouve de la prestance ».

Mais avec la poudre blanche, ce « poison, une drogue très sournoise » il trouve un ‘ »médicament’ contre [son ]auto-homophobie » pour « vivre en paix » son intimité. Pour s’en sortir, l’ex-mari de Véronique Sanson fait « deux cures de désintoxication ». « Une de trois jours – je me suis enfui ! – et une de trois semaines, raconte-t-il. Ce qui est à la fois très dur et rassurant, c’est d’accepter d’être malade. Il faut éviter des contextes, des personnes… ».

Crédits photos : Agence / Bestimage

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaient partagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythment les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans le rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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