Pierre Lescure : agressée sexuellement, sa fille Anne partage son désarroi face à la justice

Le vendredi 5 février 2021, Anne Lescure s’est emparée de Twitter pour pousser un coup de gueule contre la justice. Un an après avoir porté plainte contre son agresseur en indiquant toutes les informations nécessaires pour le retrouver, la fille adoptive de Pierre Lescure a déploré que « rien n’a pas été entrepris ».

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Le vendredi 5 février 2020, Anne Lescure a porté plainte pour agression sexuelle. « Un an après, il n’y a rien eu contre mon agresseur », a-t-elle déploré sur Twitter, à l’occasion du triste premier anniversaire de sa déposition. Expliquant que « ce n’était pas la première fois » qu’elle a subi de telles violences, la fille adoptive de Pierre Lescure a pourtant réussi à trouver « le courage de porter plainte », ce jour-là. Dans sa série de tweets, la jeune femme s’est souvenue d’être tombée sur une policière qui a pris sa déposition « sans jugement ». « Elle a même semblé gênée de me poser ces fameuses questions : que portais-je et avais-je eu un comportement aguicheur avec mon agresseur ?« , a-t-elle poursuivi.

Préférant faire l’impasse sur les questions posées aux victimes d’agressions, notamment celle sur leur tenue, la fille de Frédérique Fayles-Bernstein et du président du Festival de Cannes a souhaité partager son « désarroi ». « Un an après, il n’y a rien eu contre mon agresseur. Et pourtant, j’ai plus d’une dizaine de témoins (et leurs coordonnées) ainsi que le nom et les coordonnées de mon agresseur », a-t-elle souligné au sujet de sa plainte. Agacée, Anne Lescure a rappelé qu’elle a« tout » pour « mettre un individu dangereux et effrayant hors d’état de nuire ». Parmi les informations communiquées aux policiers pour arrêter celui qu’elle accuse d’agression sexuelle : « Nom, coordonnées, pléthore de témoignages, autres victimes ».

Un an après la plainte d’Anne Lescure, « rien n’a été entrepris »

Elle a continué en dénonçant l’immobilisme de la police : « Mais cela fait un an jour pour jour aujourd’hui que cet homme m’a agressée, et rien n’a été entrepris ». Ainsi, la jeune femme ne « comprend pas » ce qu’il fallait de plus à la police « pour faire quelque chose et arrêter un agresseur qui s’est permis de me marquer à vie tout comme trop d’autres femmes qu’il a croisées ce soir-là ». « Choquée » par « cette justice qui se fout de nous », elle a écrit : « Alors quand je crie ACAB (‘All cops are bastards’, ‘tous les flics sont des salauds’, ndlr) avec toute ma force, croyez bien que je le pense du plus profond de mon être ».

Il y a un an aujourd’hui, j’ai été agressée sexuellement. Ce n’était pas la première fois, mais ce fut la première fois où j’ai eu le courage de porter plainte. (1/7)

Un an après, il n’y a rien eu contre mon agresseur. Et pourtant, j’ai plus d’une dizaine de témoins (et leurs coordonnées) ainsi que le nom et les coordonnées de mon agresseur. (4/7)

J’ai tout, semble-t-il, pour mettre un individu dangereux et effrayant hors d’état de nuire : nom, coordonnées, pléthore de témoignages, autres victimes. Mais cela fait un an jour pour jour aujourd’hui que cet homme m’a agressée, et rien n’a été entrepris. (5/7)

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