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Pierre-Jean Chalençon : pourquoi considère-t-il Charles Trenet comme « l’homme de sa vie » ?
En 2019, le collectionneur et fan de Napoléon, Pierre-Jean Chalençon – actuellement au coeur d’une sulfureuse polémique – s’était plu à évoquer sa relation particulière avec le chanteur Charles Trenet…
Pierre-Jean Chalençon
Depuis la diffusion ce 2 avril d’un reportage de M6 qui révélait l’existence de dîners clandestins organisés au Palais Vivienne selon plusieurs internautes, propriété de Pierre-Jean Chalençon – dîners dont auraient profité au moins un ministre de la République – la vie du collectionneur s’est considérablement compliquée. Qualifié de mythomane sur les réseaux sociaux, son look est aussi sujet à moqueries. Certains internautes se piquent d’ailleurs de retrouver d’anciens clichés de ce sosie non-officiel de Polnareff dans ses vertes années. L’un d’entre eux le montre en compagnie d’un très célèbre chanteur, Charles Trenet. L’occasion d’évoquer à nouveaux les rumeurs récurrentes sur les relations entre l’interprète de Douce France et le fan de Napoléon…
1987, la rencontre d’une vie
L’ancien acheteur d’Affaire conclue ne fait nullement mystère de sa relation privilégiée à Charles Trenet. Dans France Dimanche en 2019, celui que Sophie Davant surnommait alors « le Président » racontait les circonstances entourant leur rencontre. C’était en 1987, et le frère d’Isabelle Chalençon avait alors 15 ans. » J’étais allé le voir chanter avec mon ami Jean-Jacques Debout. Quand il m’a demandé comment je m’appelais, je lui ai répondu « le mime parlant », un surnom que m’avait donné Jean-Jacques parce que je m’exprime beaucoup avec les mains. Ce qui a beaucoup amusé Charles. Nous sommes ensuite allés manger chez Lipp [boulevard Saint-Germain, à Paris, ndlr] où il me dit alors que je lui ressemblais beaucoup quand il était jeune. Huit jours après, le téléphone sonne à la maison. Mon père répond et me passe le combiné en me disant : « Il y a Charles Trenet au bout du fil ! » Je n’en revenais pas. Il voulait m’inviter à manger. Voilà comment cet amour – « platonique », je précise ! – est né. Il a duré jusqu’à sa mort.
Avec mélancolie Pierre-Jean-Chalençon ajoutait : « Pas un jour ne passe sans que je pense à lui. Il me manque beaucoup. Tous les soirs, avant de m’endormir, j’embrasse une photo de lui. Je le sens souvent près de moi. Il est même déjà venu me parler. Les dix dernières années de sa vie, nous partions en vacances ensemble. Nous étions très intimes. J’étais un peu comme son fils« , a-t-il dit avant d’ajouter : « Il m’avait pistonné pour que je fasse mon service militaire sur la Jeanne d’Arc [navire-école de la marine nationale, ndlr]. Il m’y envoyait des lettres qu’il signait « Ton grand-père frère ». Il m’a aussi écrit une chanson [Fais ta vie, ndlr]. Des gens disaient du mal de moi. Ça l’avait inspiré… »
Une inspiration qui na pas été à sens unique : « Comme pour Napoléon, je suis sans doute son plus grand fan, et je détiens quelques objets lui ayant appartenu. Mais le plus grand trésor qu’il m’a transmis, c’est sa culture générale. Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à lui. (…) Alors que je souhaitais devenir humoriste, Charles m’a dit un jour : « Tu seras Monsieur Napoléon ! » Et il a eu raison. Je lui dois tout, c’est l’homme de ma vie« .
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