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Pierre-Jean Chalençon : après les dîners clandestins, cette autre polémique qui pourrait écorcher son image
Après la polémique des dîners clandestins, le collectionneur Pierre-Jean Chalençon est soupçonné de ne pas avoir déclaré ses impôts en totalité. Samedi 10 avril 2021, le quotidien Libération révèle que le fisc a saisi des pièces d’art du collectionneur, en cas de redressement fiscal.
- Pierre-Jean Chalençon
Tout se complique pour Pierre-Jean Chalençon. Le propriétaire du Palais Vivienne mis en cause pour avoir organisé des dîners clandestins à Paris est désormais soupçonné de ne pas avoir payé la totalité de ses impôts selon les informations du journal Libération publiées le samedi 10 avril 2021. Mis en garde à vue puis relâché vendredi 9 avril 2021 pour l’affaire des dîners clandestins, Pierre-Jean Chalençon est donc cette fois dans la ligne de mire de l’administration fiscale. Le collectionneur se disait pourtant “endetté” et en “difficulté financière” dans Télé 2 Semaines en 2019. Et dans l’enquête de M6 dévoilée en intégralité lundi 5 avril 2021, Pierre-Jean Chalençon déplorait aussi le fait de n’avoir reçu aucune aide financière depuis le début de la pandémie.
“Les multiples opérations de ventes d’objets d’art par M. Chalençon laissent présumer une activité occulte de marchand d’art et d’antiquités, activité non déclarée et dès lors non soumise aux impôts commerciaux et à la TVA”, détaille le rapport du fisc, selon les documents publiés par le quotidien Libération.
1,35 millions d’euros de pièces saisies
Dans ces documents, le fisc compare des déclarations d’impôt tronquées pour 2016 et 2017, dans lesquelles Pierre-Jean Chalençon est soupçonné de ne pas révéler tous ses revenus. Toujours selon le journal, des meubles et des objets ont été saisis par le fisc au Palais Vivienne, afin d’assurer un moyen de paiement en cas de redressement fiscal.
Un huissier de justice a listé une soixantaine de pièces de collection d’une valeur totale de 1,35 millions d’euros, dont des “sculptures attribuées à Canova ou au baron Gérard, des tapisseries d’Aubusson, des tableaux ou encore de la vaisselle”, indique Libération. Tant que le litige entre Pierre-Jean Chalençon et l’administration fiscale n’aura pas été soldé dans sa totalité, ces pièces ne pourront être vendues.
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