Philippe Risoli blessé par son éviction de la télé : “Il n’y a aucun humanité”

Interviewé par le magazine Ciné Télé Revue, ce jeudi 7 septembre, Philippe Risoli a fait des confidences sur le milieu du petit écran, qu’il connaît bien, et qui n’a pas toujours été sain.

Dans les colonnes du magazine Ciné Télé Revue, jeudi 7 septembre, Philippe Risoli est revenu sur sa carrière dans les médias, son ancienne profession d’avocat qu’il a décidé d’arrêter après avoir joué à pile ou face avec sa future épouse, mais aussi la fin du Juste Prix, datant de 2001, après treize ans passés à l’antenne de TF1. Même s’il garde « une multitude de bons souvenirs, à commencer par [s]on rapport de proximité avec le public » et qu’il a « eu la chance de côtoyer des personnes qui [l]e fascinaient quand [il] étai[t] jeune », grâce à son métier d’animateur, il reconnaît que ce milieu n’a rien de sain.

Estimant que l’audience des programmes prend le pas sur l’humain, Philippe Risoli a déclaré : « C’est la réalité. Il arrive que, sur une émission, le directeur des programmes vous dise lors de l’enregistrement que c’était formidable. Et si, pour une raison quelconque, l’audimat n’est pas au rendez-vous, vous voyez ce même individu se renier et dire qu’il avait pressenti que ça ne marcherait pas ! » Cash, l’ancien présentateur de 69 ans (il célébrera ses 70 ans le 9 septembre) a assuré que ce milieu « est impitoyable », en ajoutant, en toute franchise : « Il n’y a aucune humanité là-dedans, même si, en surface, tout le monde s’aime. » Lors de l’interview auprès de Ciné Télé Revue, il s’est aussi livré sur sa propre fin de carrière sur le petit écran, en indiquant que les animateurs qu’il a connus ont « tous la même passion ».

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Un « battant » qui « croit au destin » plus qu’à la rancœur

« On vit par la télé, pour la télé. J’ai trouvé chez Jacqueline Huet un vrai désespoir. Elle s’est d’ailleurs suicidée. Mais je n’ai pas pensé vivre ce qu’elles ont vécu », a-t-il lancé, en faisant aussi allusion à Denise Glaser, qu’il a pu croiser et qui a aussi dû faire une croix sur l’antenne avant l’heure. Pour sa part, Philippe Risoli a expliqué qu’il est « un battant » et qu’il « croi[t] au destin ». « Même si la chance m’a un peu abandonné au début des années 2000, elle est revenue sur la pointe des pieds à partir de 2009, où j’ai fait pendant quatre ans L’École des fans […]. Et puis, l’arrêt du Juste Prix n’était pas une surprise », a-t-il précisé, en soulignant toutefois avec sincérité qu’il pensait « retomber plus vite sur [s]es pieds », étant « considéré comme l’un des présentateurs phares de la chaîne ».

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Marc Ausset Lacroix / Bestimage

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Frédérique Hoschedé, alias Dorothée, a bercé le quotidien de millions d’enfants pendant deux décennies grâce à l’émission culte “Club Dorothée”, de 1987 à 1997. Alors, quand TF1 a décidé d’opérer quelques changements au sein de ses programmes parfois décriés pour leur manque de culture, la joyeuse présentatrice a souhaité prendre le large après vingt années de  bons et loyaux services. Après quelques années d’absence, elle a tenté un comeback avec son complice Jacky sur la chaîne IDF1, sans succès. Aujourd’hui, à presque 70 ans, Dorothée vit désormais entre sa maison de campagne en Normandie et la capitale, où “elle peint” et “regarde beaucoup la télé”, selon Jean-Luc Azoulay.

Avant que Vincent Lagaf’ ne reprenne les commandes du Juste Prix en 2005, jusqu’à 2009, un autre animateur culte a tenu les rênes de cette émission de 1992 à 2001 : Philippe Risoli. Fan de musique, il avait notamment sorti le titre Cuitas les bananas en 2001. Loin du petit écran, il s’est ensuite lancé sur les planches aux côtés de Nathalie Marquay dans Piège à Matignon, puis a décidé de se consacrer à sa grande passion : l’écriture.

Dans les années 1990, les émissions dites de variétés cartonnent, et des génies du genre sont ainsi placés sous le feu des projecteurs. Impossible alors de ne pas penser au tourbillon du domaine, Vincent Lagaf’. Absent de la petite lucarne depuis sa dernière participation à Fort Boyard en 2021, celui qui a été victime d’un terrible accident de moto a refait parler de lui récemment en évoquant un possible retour de son émission phare Le Bigdil. “Moi, si je reprends Le Bigdil[…] avec la même équipe et qu’on a la possibilité de repartir en cacahuète, alors oui ! S’il faut faire du politiquement correct, je dis tout de suite non”, avait-il confié dans l’émission On refait la télé, diffusée sur RTL en novembre 2022.

La vie de Fabienne Égal bascule à la fin des années 1980 quand TF1  lui propose de collaborer à l’animation d’un nouveau concept de jeu baptisé Tournez manège, une émission de rencontres matrimoniales diffusée tous les jours du lundi au vendredi, à 12 h. Quand le programme tire sa révérence en 1993, la jolie brune bascule sur RTL 9 pour prendre les rênes de Doublé gagnant puis se dirige vers France 2 pour co animer Jeux sans frontières avec Nelson Monfort. Aujourd’hui, Fabienne Égal s’est écartée de la télévision pour entamer une reconversion dans l’évènementiel et animer des séminaires, notamment dans le secteur bancaire et pharmaceutique.

Pour beaucoup, Evelyne Leclercq restera à tout jamais le visage de Tournez manège. Mais son CV ne se résume pas à cela. Outre un passage sur Cash TV puis, en 2012, dans l’émission ID Voyance, la présentatrice a mis le cap sur la radio en intégrant l’équipe des Grosses Têtes sur RTL, dès les années 80. La pétillante blonde a continué par la suite à faire porter sa voix en chanson, mais aussi au théâtre avec le spectacle Les Trois Glorieuses (2020), une pièce où elle joue son propre rôle.

Dans les années 1990, âge d’or du petit écran, Patrice Laffont a été aux commandes de Fort Boyard. En parallèle, il a animé Pyramide, avant de prendre ses distances avec la télévision dans les années 2000. En 2007, il est pourtant revenu sur Direct 8 pour animer l’émission Direct Poker. Âgé de 82 ans désormais, Patrice Laffont dit toujours travailler pour boucler ses fins de mois : producteur des Chiffres et des lettres, on le voit également régulièrement à l’affiche de comédies. “Je n’ai jamais eu d’argent, je gagne ma vie parce que je travaille. J’ai une toute petite retraite, et le jour où je ne travaillerai plus, où il n’y aura plus Des chiffres et des lettres ni le théâtre, je serai un peu dans la merde… Ce n’est pas grave, mais je mourrai peut-être dans la rue”, a-t-il confié dans l’émission L’Instant de luxe, diffusée sur Télé Star Play en 2021.

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