Philippe Etchebest amer : ce qu’il reproche au gouvernement

Dans un entretien accordé au JDD ce dimanche 16 mai, Philippe Etchebest s’est exprimé sur la réouverture prochaine des terrasses ainsi que sur les mesures prises par le gouvernement afin de faire face à la crise sanitaire. Inutile de préciser qu’il ne cache pas son amertume.

Philippe Etchebest

Le mercredi 19 mai prochain est un jour attendu avec impatience par les amoureux d’apéritifs, de nourriture, de cinéma et de théâtre… En effet, le gouvernement a enfin prévu la réouverture des terrasses et des lieux culturels ! Cela fait un effet plus d’un an maintenant que ces lieux étaient fermés au public afin de lutter contre la pandémie mondiale de Covid-19. Le début de la fin donc ? Pa sûr… Alors que de nombreux variants ont fait leur apparition, certains préfèrent rester prudents, à l’image de Philippe Etchebest.

« C’est flou »

Le célèbre chef cuisinier et juré de Top Chef s’est en effet fait le porte-parole de toute sa profession et a été l’un des premiers à s’entretenir avec le chef de l’État afin de faire remonter les récriminations de ses pairs. Dans les colonnes du JDD ce dimanche 16 mai, il est notamment revenu sur la future réouverture des terrasses mercredi prochain : « Je préfère attendre le 9 juin pour pouvoir ouvrir à l’intérieur. La jauge de 50% imposée aux terrasses ne veut rien dire, c’est flou. Rouvrir avec 1,50 mètre entre les tables, ce serait plus précis », commence t-il par expliquer : « Ça fait plus d’un an qu’on est tous pendu aux lèvres des membres du gouvernement. On a vu qu’entre les annonces à la télé et la sortie du décret officiel il y avait toujours un paragraphe en plus, non prévu. Les modalités changent tout le temps, donc moi, je reste extrêmement prudent. »

Une prudence qui ne l’empêche pas de se montrer particulièrement sévère : « On voit enfin le bout du tunnel ! Le gouvernement a été obligé d’accélérer le mouvement de réouverture : je ne vois pas comment on aurait pu passer un été sans restaurants, ni bars, ni culture ! La popularité du président aurait beaucoup baissé, ironise t-il. Mais franchement, on aurait pu rouvrir plus tôt si on avait pris des mesures plus restrictives dès le début comme dans d’autres pays, au lieu d’attendre de voir comment l’épidémie allait évoluer et subir les choses. » Il faut cependant préciser que son discours a lui-même évolué au fur et à mesure de l’évolution de l’épidémie… Comme quoi, nul n’est prophète en son pays.

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