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"Petit Tony", 3 ans, battu à mort : après sa lente agonie, son beau-père et sa mère face à la justice
Lundi 1er février 2021, la Cour d’Assises de la Marne a ouvert l’affaire du petit Tony, mort sous les coups de son beau-père violent. Caroline Létoile, la mère, est poursuivie pour « non dénonciation de mauvais traitement » et « non-assistance à personne en danger » et risque 5 ans d’emprisonnement. Loïc Vantal, son compagnon, encourt 30 ans de réclusion pour « violences ayant entrainées la mort ».
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C’est une affaire qui traîne depuis 2016, l’époque à laquelle remonte les faits. À Reims, le 26 novembre 2016, les pompiers sont appelés en urgence par Caroline Létoile, la mère du petit Tony, qui affirme aux secouristes que son enfant de 3 ans a « perdu connaissance à la suite d’une chute ». Âgée de 19 ans au moment des faits, elle ajoutera que son compagnon, Loïc Vantal, 24 ans, a pour habitude de « mettre des gifles » à son fils, comme le rappellent nos confrères du 20 Minutes. L’enquête prouvera en effet que le petit garçon était, le souffre-douleur de son jeune beau-père. Emmené au CHU de Reims, le petit Tony meurt dès son arrivée à l’hôpital d’une rupture à la rate et au pancréas, comme le signale son autopsie. Après avoir nié plusieurs fois avoir porté des coups à l’enfant, Loïc Vantal a avoué avoir frappé, à plusieurs reprises, le jeune garçon dès son emménagement au sein de l’appartement de sa compagne, comme le rapporte LCI.
Affaire du petit Tony : un procès douloureux
Cette affaire de maltraitance a bouleversé la ville de Reims : les habitants ont effectué une marche blanche en la mémoire du petit garçon, peu après son décès, le 30 novembre 2016. Plusieurs associations, dont La Voix de l’Enfant, se sont indignées du manque de protection de la victime, d’autant plus que l’accusé, Loïc Vantal a été condamné 7 fois pour des faits de violences. Pourquoi Caroline Létoile, la mère du jeune garçon, n’a-t-elle pas tenté de protéger son enfant ? Selon ses dires, c’est la peur qui l’aurait empêché de s’enfuir. « La peur ne justifie pas tout. L’enquête a démontré qu’elle avait eu l’occasion de fuir avec son enfant à plusieurs reprises mais qu’elle n’en a rien fait… », a insisté, lors du procès Me Olivier Chalot, avocat du père de l’enfant et de la grand-mère paternelle.
Les enquêteurs ont pointé du doigt le manque de maturité de la jeune mère, qui est aujourd’hui poursuivie pour « non-dénonciation de mauvais traitement » et « non-assistance à personne en danger » et risque 5 ans d’emprisonnement. Son compagnon, qui aurait eu une véritable emprise sur elle, selon la police, encourt une peine de 30 ans de réclusion criminelle pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de 15 ans » et « violences habituelles ». Le verdict de cette sinistre affaire devrait être connu dans la soirée du jeudi 4 février 2021.
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