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Patrick Bruel : rester anonyme ce n’est pas pour lui, « je n’ai pas cette coquetterie »
« Patriiiick » Depuis une trentaine d’années Patrick Bruel compose avec le cri des fans et la célébrité. Un mode de vie qui lui va plutôt bien comme il l’a confié dans l’émission Icônes sur Europe 1. Il explique ne pas avoir « cette coquetterie » de chercher l’anonymat.
A propos de
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Patrick Bruel
En plus de 35 ans de carrière, Patrick Bruel est devenu une véritable « icône », titre de l’émission de Michel Denisot sur Europe 1 dont il était ce samedi 2 janvier l’invité, l’occasion d’évoquer son rapport à la célébrité. « Je n’ai pas cette coquetterie de vouloir être anonyme. Je fais un métier public, je suis public, je sais que je suis amené à être vu, observé, et ça représente quelque chose », confie à l’ancien présentateur du Grand Journal le chanteur qui a pu ressentir cette année tout cet amour du public à travers les réseaux sociaux. Comme pour la plupart des chanteurs, il a été contraint de reporter ses concerts en 2021. Heureusement, en décembre 2019, il avait eu l’occasion de se produire à la Paris Défense Arena deux soirs de suite. Un magnifique souvenir qu’il a décidé de partager grâce à la sortie d’un CD/DVD live Ce soir… ensemble dans lequel les fans retrouvent un petit cadeau : une chanson inédite intitulée « Le Fil ». Le père d’Oscar et Léon chante la relation entre un parent et son enfant. Un morceau qui pourrait devenir un classique comme « Place des grands hommes » ou « Qui a le droit ? », des tubes entrés dans le cœur des Français.
« Si à un moment donné, on a pu modifier le destin ou le cours de la vie de quelqu’un à travers un mot, une chanson, un regard, une attention ou une intervention, c’est extrêmement touchant. J’en ai des témoignages bouleversants », explique Patrick Bruel sur Europe 1. Aujourd’hui, c’est pour tous ces tubes qui ont marqué le public, que l’artiste qui a aussi réussi à se faire une place comme comédien au théâtre et au cinéma reçoit toujours autant de marques d’affection. Une notoriété qu’il avait beaucoup plus mal à accepter à ses débuts, du temps de la « Bruelmania » à l’aube des années 1990. Désormais, la célébrité, ça lui plait, mais il n’y a pas que ça et il le sait. « Il faut beaucoup, beaucoup de temps pour comprendre que non, ce n’est pas la réalité. La réalité, c’est quand on descend les marches et qu’il y a deux enfants qui vous attendent en bas de la scène », avait confié à Soir Mag en décembre dernier le père de famille de 61 ans.
Anonyme dans son refuge américain
Et si jamais la célébrité lui pèse, si les « Patriiiiiick » criés par les fans commencent à l’agacer, il lui suffit de prendre d’aller à l’Isle-sur-la-Sorgue, là où il prépare son huile d’olive reconnue et est relativement tranquille, ou bien de prendre un avion pour s’envoler aux États-Unis. « J’habite la moitié du temps aux Etats-Unis et là-bas je ne représente pas grand-chose. C’est un bon exutoire », admet sur Europe 1 avec une touche d’humour Patrick Bruel, qui espère retrouver rapidement les chaleureux applaudissements de son public.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage
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