Ophélie Winter abusée par son oncle : elle raconte dans Quotidien la réaction étonnante de sa mère

Lundi 31 mai, sur le plateau de Quotidien, Ophélie Winter s’est confiée sur les attouchements qu’elle a subis de son oncle de ses six à ses seize ans, et notamment le jour où sa mère, à qui elle en avait parlé, à découvert son frère « la main dans la culotte » de sa fille.

Ophélie Winter

Ophélie Winter sort Résilience. C’est le titre non pas de son nouveau tube mais de son autobiographie, dont la publication est prévue mercredi 2 juin, aux éditions HarperCollins. Elle raconte son parcours, son addiction à la drogue, sa relation compliquée avec sa mère mais aussi les attouchements de son oncle qu’elle a subi dans son enfance. Invitée sur le plateau de Quotidien, lundi 31 mai, la chanteuse de Dieu m’a donné la foi a confié : « Ce truc-là, c’est encore une bagarre avec ma mère – avec ma génitrice – parce qu’elle ne m’a pas crue quand je le lui ai dit la première fois. Je lui ai dit « Maman, Stéphane me touche le zizi » et je me suis pris une beigne. » Son oncle, handicapée, était à la charge de sa grand-mère. Ophélie Winter le voyait pendant les vacances scolaires. « Le pauvre, il n’y était pour rien, personne ne lui a jamais dit « c’est mal de faire ça », c’est ce que j’attendais que ma mère face en balançant le truc. Elle m’a foutu une claque en me disant « Arrête de mentir, t’es une petite menteuse ».« 

« Elle lui a balancé une boîte de brandade de morue dans la tronche »

« Ça a duré pendant dix ans. Elle le savait. Ma grand-mère, je ne pense pas qu’elle l’ait su. Je ne pense pas que ma mère lui en ait parlé », a révélé Ophélie Winter, et d’ajouter : « Jusqu’au jour où on était dans cette maison près de Nîmes, dans le Sud de la France, autour de la table, et ma mère sort pour aller chercher un truc. Elle revient et mon oncle à la main dans ma culotte. Elle l’a vu, elle lui a balancé une boîte de brandade de morue dans la tronche, et il n’y a pas eu un mot d’explication. Le pauvre, il est handicapé, il ne sait même pas ce que c’est. » Aujourd’hui, la chanteuse en veut plus à sa mère qu’à son oncle. « J’ai passé mon enfance à rêver de sa mort parce qu’il me faisait peur, physiquement, il était vraiment effrayant, il se faisait pipi dessus, même son odeur, il fumait des cigarillo… Il y a des trucs maintenant que je ressens, ça me fait revivre toutes les horreurs de cette époque-là… », a-t-elle confié, avant de se perdre dans son discours : « Je ne sais plus ce que je disais, ça me perturbe de parler de ça. »

Ce qui a aidé Ophélie Winter, c’est d’en parler avec son frère Michael. « J’en ai parlé à mon frère, il n’y a pas si longtemps que ça, il y a maximum dix ans. Je lui ai dit « Écoute, il faut qu’on ait cette discussion » parce que ma mère continuait à dire que ce n’était pas vrai, que c’était un mensonge. J’ai dit à mon frère : « Faut qu’on en parle parce que je sais que tu ne peux pas ne pas me croire. » Et il m’a dit : « Non, je te crois parce qu’il me l’a fait aussi. » Ça m’a calmée. » Grâce à lui, elle a pu « évacuer » cet épisode traumatique : « Parce que ça m’a confirmé ce que pensais, je suis pas folle, j’ai quand même été tripotée toute ma jeunesse de six à seize ans. »

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