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« On s’est débrouillé » : pourquoi Charlotte Gainsbourg a vécu l’héritage de son père comme un casse-tête
Dans un entretien accordé au Parisien, en 2018, l’une des enfants de Serge Gainsbourg, la chanteuse Charlotte Gainsbourg, avait évoqué la succession de son père qui s’est faite avec quelques difficultés.
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Une succession rondement menée. Il y a trente ans le 2 mars prochain, la mort de Serge Gainsbourg avait plongé dans le deuil des milliers de fans mais également ses quatre enfants : Natacha et Paul, nés dans les années 1960 de son deuxième mariage, Charlotte, qu’il a eue avec Jane Birkin, et enfin Lulu, le fils de sa dernière compagne, Caroline von Paulus, né en 1986. Très vite, ces derniers ont dû notamment gérer la question de l’héritage alors que le chanteur n’avait pas donné de directives claires et précises à ce sujet. Dans le Parisien, en 2018, la chanteuse Charlotte Gainsbourg avait été interrogée sur la gestion de l’héritage de son père : « C’est revenu aux enfants, on a tout partagé. […] On s’est débrouillé », avait-elle déclaré.
Serge Gainsbourg a laissé derrière lui un héritage financier et musical composé de près de 500 chansons. Mais également un flou conséquent à gérer pour ses enfants : « Mon père nous a laissés dans un flou total. C’est ce qu’il voulait : après moi, le déluge. Et c’était le cas, on ne savait pas ce qu’il fallait faire. J’avais 19 ans, mes frères et sœurs à peine plus, mon petit frère Lulu avait 5 ans… Et on avait des demandes qui venaient de partout« , se souvient Charlotte Gainsbourg qui avait voulu un temps racheter le domicile parisien de son père, rue de Verneuil dans le 7ème arrondissement de Paris, mais les autres membres de la famille s’y étaient opposés. C’est ainsi qu’elle a eu l’idée de le transformer en musée, pour faire perdurer la mémoire de Serge Gainsbourg.
Une société gère les droits d’artiste
Du côté musical, désormais, tout se passe et se gère du côté de la société d’édition de l’artiste, Melody Nelson Publishing, créée par Serge Gainsbourg au début des années 1970 dans le but de gérer les droits liés à son œuvre. Lorsqu’il était encore en vie, l’interprète notamment de La Javanaise, avait cédé 20 % du capital à Jane Birkin. Aujourd’hui, les sommes perçues se répartissent à parts égales entre les quatre enfants de l’artiste alors que le chiffre d’affaires de la société avoisine entre 350 000 et 450 000 euros par an.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : BORDE-JACOVIDES / BESTIMAGE
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