"On n'arrivait pas à l'arrêter": deux témoins du féminicide d'Hayange racontent l'horreur du drame

Après le féminicide d’une jeune femme de 22 ans, tuée par son compagnon dans la commune d’Hayange, deux témoins présent sur la scène du crime ont livré leur version des faits à BFMTV, mercredi 26 mai 2021.

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Une histoire tragique. Dans la nuit de dimanche à lundi 24 mai 2021, dans la commune d’Hayange en Moselle, une jeune femme a sauvagement été abattue par son compagnon de 23 ans, qui l’a assénée de coups de couteaux en pleine rue. Lorsque les pompiers sont arrivés, la victime, âgée de 22 ans, était déjà en arrêt cardiaque et les secours n’ont rien pu faire.

Mercredi 26 mai, soit deux jours après ce féminicide, deux témoins présents sur le lieu du crime, Youness et Kenzo, ont décrit, anonymement, les faits, d’une rare violence au micro de BFMTV. « J’étais à 400 mètres, je me suis avancé vers l’endroit où il y a eu les cris avec mon ami. Elle est venue en sang vers nous, et son mari est arrivé juste derrière pour la repoignarder dans le cou. On s’est reculés, on s’est dit que s’il lui mettait un coup, il pourrait nous en mettre un aussi, devant sa fille en plus », explique l’un des deux témoins. Un récit qui fait froid dans le dos. Quelques seconde après, l’agresseur a continué à frapper la jeune femme. « Il a continué à lui mettre des coups de couteau, d’après ce qu’a vu mon ami qui était plus avancé que moi, il a vraiment tout vu. En reculant, elle est revenue vers nous, et son mari a couru derrière elle, il lui a remis un coup de couteau dans la gorge, et là, il l’a jetée dans la poubelle« , ajoute le même témoin.

« On n’arrivait pas à l’arrêter »

Selon les deux témoins, l’homme était incontrôlable. Bien que les deux aient essayé de s’interposer à plusieurs reprises, ils ne sont pas parvenus à arrêter l’agresseur. « Le moment où j’ai tenté de m’interposer, il disait ‘Personne s’approche d’elle, laissez-la crever sinon je vous crève vous, elle mérite que ça« , raconte toujours le même témoin. « Il ne voulait pas que quelqu’un se mette au milieu, on n’avait le temps de rien faire, on criait, on voulait qu’il la lâche, mais dans sa tête il ne voulait pas, on n’arrivait pas à l’arrêter », a conclu le second témoin.

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