"On m'a brûlé mes vêtements, on m’a pissé dessus, on m'a frappé" : les terribles révélations de ce membre des Inconnus

Pascal Légitimus a fait de terribles révélations sur Public Sénat concernant les actes de racismes qu’il a dû subir au cours de sa vie.

Révélé au grand public dans les années 90, Les Inconnus continuent plus que jamais d’être dans le coeur des Français. Preuve en est puisque le lundi 14 novembre dernier, TF1 programmait une soirée spéciale consacrée au mythique trio d’humoristes. Dans cette fiction, Didier Bourdon, Pascal Légimitus et Bernard Campan, interprétaient leur propre rôle et se retrouvaient plongés dans une vie d’anonymat pendant que d’autres humoristes jouaient leurs sketchs cultes. Le résultat n’a clairement pas été à la hauteur du public qui s’est déchaîné sur les réseaux sociaux pour torpiller ce programme.

Mais vendredi 18 novembre, c’est pour évoquer un propos autrement plus sombre que l’un des Inconnus était convié dans l’émission « Un monde, un regard » de Public Sénat. Le comédien Pascal Légitimus est notamment revenu sur les actes de racisme dont il a été victime alors qu’il était enfant. « Quand vous avez 200 Cotons-Tiges dans une cour d’école et un cachou, on ne voit que le cachou. Dans les années 70, c’était chaud quand même, je pense qu’il y a beaucoup d’enfants qui étaient mal éduqués. Moi, on m’a brûlé mes vêtements. On m’a pissé dessus, on m’a frappé. J’ai subi beaucoup de choses », a dévoilé l’artiste d’origine arménienne et antillaise. Il a également rapporté une autre incroyable anecdote : « Il y a une dizaine d’années à un feu rouge, il y a un type qui a failli m’écraser. Il m’a dit ‘sale arabe’ et il est passé à toute vitesse. J’ai rigolé. Les gens ils m’ont demandé pourquoi je rigolais. Je leur ai dit: ‘Déjà je ne suis pas arabe et je ne suis pas sale, j’ai pris une douche ce matin. Le mec ne me connaît pas donc c’est sur une apparence qu’il m’a critiqué », a-t-il relaté.

Ce racisme l’a également poursuivi dans sa carrière de comédien, comme il l’a également confié :« Toute ma vie j’ai reçu des scénarios où c’était marqué ‘noir’, ‘Africain’, ‘racaille’, ‘chauffeur de taxi’ mais moi je disais : ‘Je veux faire le rôle du médecin ou de l’avocat' », a-t-il exposé. Mais grâce à l’éducation bienveillante qu’il a reçue, le compère de Didier Bourdon et Bernard Campan a confié avoir su gérer toutes ces situations délicates qui auraient pu l’amener sur une autre voie. “Si j’avais été dans une colère et dans une rage, je ne serais pas là aujourd’hui. Je me serais battu, je serais devenu un voyou pour me venger, a-t-il analysé.

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