« On est dans la merde » : l’absence de Nicolas Sarkozy inquiète

À un an de l’élection présidentielle, la droite de Nicolas Sarkozy est dispersée. Ses fidèles n’arrivent pas à trouver un autre candidat.

A propos de


  1. Nicolas Sarkozy


  2. Xavier Bertrand


  3. Brice Hortefeux

Les fidèles de Nicolas Sarkozy voulaient croire à sa potentielle candidature aux élection présidentielle prévue à partir d’avril 2021 mais c’était sans compter sur sa condamnation en première instance dans l’affaire dite des écoutes, le 1er mars dernier. Un obstacle judiciaire qui n’arrange pas les sarkozystes de longue date, à en croire un article publié dans le Journal du Dimanche, dimanche 25 avril.

Pour de nombreux alliés de l’ancien président de la République, la situation à droite est catastrophique. “On est dans la merde”, glisse l’un d’entre eux tandis qu’un autre ajoute :  “Sans Sarkozy, il n’y a plus de sarkozystes.” Le flou persiste donc et le deuil de cette candidature est difficile à digérer, comme l’explique l’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, un proche de Nicolas Sarkozy. “Pour moi, il avait un candidat naturel, Nicolas Sarkozy, et un candidat légitime, François Baroin. Je ne sais pas qui sera notre candidat.”

Malgré tout, l’espoir d’avoir un revirement de situation subsiste chez certains sarkozystes. C’est le cas notamment du sénateur Roger Karoutchi. “Chaque fois qu’on le voit, il nous dit qu’il ne reviendra pas. Quand on sort de son bureau, on est sonné, et puis deux jours plus tard on se dit déjà : ‘Peut-être reviendra-t-il quand même’?” Et d’ajouter : “Mais c’est une nostalgie et une espérance plus qu’une attente.”

Xavier Bertrand ne fait pas l’unanimité

Pour l’heure, seul Xavier Bertrand a officialisé à droite sa candidature à la présidentielle. Une annonce qui déplaît plus d’un sarkozyste. “Je ne sais pas comment on va s’en sortir mais je sais que Xavier Bertrand n’est pas la solution.” Un autre critique, quant à lui, la vision du président de la région Hauts-de-France : “Il fait semblant d’apporter des idées neuves, mais baisser de moitié les impôts de production, c’est un peu court.” De son côté, Brice Hortefeux ne mâche pas non plus ses mots : “Il a fait le choix d’abandonner notre famille politique quand elle était dans la difficulté.” “Pour Brice, c’est : tout sauf Bertrand”, souligne aussi l’un de ses amis.

Finalement, pour les sarkozystes, il faut encore attendre de trouver le bon candidat. Cette attente pourrait d’ailleurs s’étendre à l’année prochaine. Pour le député Guillaume Larrivé, ce serait pour “début 2022.” “Se précipiter maintenant dans l’élection serait une erreur stratégique”, affirme également Franck Louvrier, le maire de la Baule.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Bruno Bebert / Bestimage

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