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« On crevait la dalle » : Hélène Ségara raconte son début de carrière difficile
La vie d’artiste n’a pas toujours été facile pour Hélène Ségara, qui a traversé de nombreuses galères avant de connaître le succès. La chanteuse a confié sur France Inter son installation houleuse dans la capitale.
Hélène Segara
Quitter sa Province pour la vie d’artiste n’est pas toujours gage de réussite. Comme beaucoup de jeunes gens prêts à conquérir Paris, Hélène Ségara s’est longtemps contentée d’amour et d’eau fraîche avant de connaître le succès avec la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Car, si elle a laissé une trace dans l’imaginaire collectif grâce à son rôle d’Esmeralda, ses débuts dans la capitale ressemblaient plus à ceux de Cosette, figure de la détresse sociale imaginée par Victor Hugo. Au micro de Boomerang, sur France Inter, la Varoise est revenue sur son arrivée dans la capitale, loin de l’idéal qu’elle s’était imaginée. « C’était inimaginable, je vivais dans un rez-de-chaussée de 15 mètres carrés, avec mon fils. On crevait la dalle. On habitait dans une rue où il y avait des travestis qui devaient se prostituer… qui éclataient en sanglots sous nos fenêtres… », a raconté la mère de Raphaël, prête à jeter l’éponge avant de rencontrer son futur mentor, Orlando, le frère de Dalida.
« Tellement magnifique de passer de l’ombre à la lumière«
Le célèbre producteur lui a donné un cadre et a donné une toute autre impulsion à sa carrière. La membre des Enfoirés lui sera éternellement reconnaissante : « Honnêtement, je n’aurais pas pu imaginer. Ça a été tellement magnifique de passer de l’ombre à la lumière« . Une vingtaine d’années plus tard, Hélène Ségara peut se féliciter de ne jamais avoir baissé les bras, et d’avoir laissé ses incertitudes au placard, que ce soit dans sa carrière ou dans sa vie privée. « J’ai douté. Mais heureusement. Qui ne doute pas ? Les doutes c’est ce qui nous pousse à aller au bout de nos rêves« , conclut-elle. L’interprète de Vivo per lei avait rapporté sur Europe 1 que son fils était obligé de dormir « dans les housses de synthétiseurs » pendant ses prestations. Une vraie vie de bohème pour Esmeralda.
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