« On aurait dû annuler » : le chef Christophe Leroy exprime ses regrets dans l’affaire des dîners clandestins

Sous le feu des critiques, accusé d’avoir organisé des événements illégaux, Christophe Leroy a accordé une interview à nos confrères de Gala. Au magazine, il exprime ses regrets à propos de l’événement organisé le 1er avril.

Christophe Leroy

Pierre-Jean Chalençon

C’est l’affaire du moment ! Depuis quelques jours, Pierre-Jean Chalençon se retrouve en pleine tourmente. La raison ? Un reportage diffusé par M6 accusant l’ancien acheteur d’Affaire Conclue d’avoir organisé des diners clandestins au sein de son Palais Vivienne. Au programme : des diners hors de prix, concoctés par le chef cuisinier Christophe Leroy, en pleine période de crise sanitaire. Si dans un premier temps, Pierre-Jean Chalençon a justifié l’organisation de ce repas par une boutade liée au 1er avril, il a rapidement confié que cette soirée était une répétition pour le bicentenaire de la mort de Napoléon. Des justifications qui n’ont apparemment pas convaincu, puisqu’à la fois Pierre-Jean Chalençon, mais aussi le cuisinier Christophe Leroy se sont retrouvés en garde à vue et interrogés par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Leurs domiciles respectifs ont également été perquisitionnés.

« Une erreur »

Invité de BFMTV le 11 avril, Christophe Leroy se disait prêt à répondre de ses actes. S’il est reproché au chef d’avoir, également, organisé des soirées chez lui, c’est l’événement du 1er avril, prévu au Palais Vivienne, qui a surtout déclenché la polémique. Et sur ce sujet précis, Christophe Leroy a des regrets, comme il le confie dans une interview accordée à Gala. « Le président a parlé le 31 mars, le dîner avait lieu le 1er avril, avec Pierre-Jean Chalençon, on aurait dû annuler« , admet finalement le chef, qui évoque une discussion avec le collectionneur à ce sujet. « On en a parlé, mais on avait déjà fait les achats », souligne-t-il.

Prêt à faire amende honorable, et à payer la contravention, Christophe Leroy ne comprend tout de même pas l’ampleur de la polémique. « On n’a pas perçu la dimension que cette affaire prendrait, juge-t-il. Qu’est ce qu’on a fait de grave ? Je n’ai tué personne ! ». Christophe Leroy continue, malgré tout, son mea-culpa : « J’ai fait une erreur je le reconnais ». A la justice, maintenant, d’en déterminer l’ampleur.

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