Omar Sy revient sur les conséquences de sa tribune contre les violences policières

Le 4 juin 2020, quelques jours après le décès tragique de George Floyd, Omar Sy publiait une tribune sur le site de L’Obs afin de s’exprimer contre les violences policières et d’inviter à signer une pétition en soutien à la famille d’Adama Traoré. Une prise de position qui avait été abondamment critiquée et sur laquelle il est revenu dans les colonnes du Guardian le dimanche 30 mai.

Omar Sy

Ce sont des images qui ont fait le tour du monde. Le 25 mai 2020, Derek Chauvin, un policier de Minneapolis, tuait George Floyd, un afro-américain qu’il venait d’arrêter, en l’étouffant avec son genou pendant plusieurs minutes. Immortalisée par une courageuse adolescente de dix-sept ans, Darnella Frazier, son agonie a provoqué la colère de millions de personnes, massivement descendues dans la rue afin de protester contre les violences policières. Parmi celles-ci se trouvaient notamment Omar Sy, lequel n’a pas hésité à battre le pavé de Los Angeles et à publier une tribune sur le site de L’Obs : « Engageons-nous à y remédier. Ne soyons plus spectateurs d’un système violent, qui enterre les mémoires de ces morts dans l’oubli, qui jette systématiquement leurs noms dans la fosse aux non-lieux » écrivait-il notamment, avant d’inviter les lecteurs et les lectrices à signer une pétition afin de soutenir la famille d’Adama Traoré. Une initiative qui avait malheureusement suscité de nombreuses critiques…

Incompréhension

En effet, certains internautes et des personnalités comme l’ineffable Jean-Marie Bigard s’étaient publiquement offusquées du militantisme de l’acteur. Des réactions sur lesquelles il est revenu le dimanche 30 mai dans les colonnes du Guardian : « La plupart des gens qui l’ont lue l’ont comprise. Certains, non. Il y en a qui ont dit qu’ils ne regarderaient plus mes films en France » commence-t-il par expliquer : « Je savais que cela affecterait ma carrière au moment où je l’ai écrite, mais je devais le faire. Je devais le faire. Compte tenu de ma notoriété en France, je devais dire quelque chose aux jeunes hommes qui me ressemblent ». Un geste militant qu’il ne regrette pas !

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