Olivier Véran se voit-il Premier ministre ? Sa réponse énigmatique

Propulsé par les événements récents liés à la pandémie de Covid-19, Olivier Véran est aujourd’hui l’un des locataires les plus sollicités du palais de l’Elysée. Interrogé au sujet de son avenir politique par nos confrères du Parisien, le ministre de la Santé a répondu sans broncher.

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Pour une grande partie des Français, son visage est devenu coutumier. Et pour cause, le 16 février 2020, Olivier Véran est nommé ministre des Solidarités et de la Santé, succédant à Agnès Buzyn, contrainte de prendre la place de Benjamin Griveaux, évincé des élections municipales. Un mois plus tard, une crise sanitaire sans précédent vient s’abattre sur le territoire français et propulse le compagnon de Coralie Dubost sur le devant de la scène. En seulement six mois, ce ne sont pas moins de quinze prises de parole diffusées en direct sur les chaines de télévisions nationales. Cela a-t-il donné de nouvelles ambitions à celui qui épatait par sa musculature il y a quelques jours ? Le Parisien est allé lui poser la question dans son édition du 15 février 2021.

« Je serai là où je serai jugé utile… »

Si certains de ses collaborateurs dépeignent un homme « arrogant » à l’égo « hypertrophié », un proche du parti socialiste précise tout de même, avec une pointe d’ironie, qu’il n’est « pas celui que l’on veut taper en premier au gouvernement ». Une place privilégiée qui pourrait le conduire tout droit au poste tant convoité de Premier ministre, actuellement occupé par Jean Castex. Interrogé à ce sujet, Olivier Véran s’est voulu nuancé : « Je n’ai pas terminé ce que je souhaite faire, mais il y a aussi beaucoup de thèmes qui m’intéressent dans le domaine public. Je serai là où je serai jugé utile », a-t-il confié au Parisien.

Comme on peut le lire dans les colonnes du Parisien, Olivier Véran pourrait porter à lui seul l’avenir de l’aile gauche du gouvernement, « en manque d’incarnation » ces dernières années. À ce sujet, Olivier Véran préfère jouer la carte du cavalier seul : « Je suis de gauche, pas donner de leçon. J’ai un profond respect pour ceux qui réfléchissent… Mes idées sont la lutte contre les inégalités, ma méthode : l’action », a-t-il confié au Parisien. Un discours parfaitement ficelé… (digne d’un Premier ministre.)

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