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Olivier Véran laminé : « Il restera comme l’homme d’un échec »
Dans un article publié par l’hebdomadaire Le Point, Olivier Véran, ministre de la Santé est au centre des critiques avec le lancement raté de la campagne de vaccination pour la Covid-19 en France.
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Olivier Véran
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Emmanuel Macron
Le ministre de la Santé sous pression ? Alors que le début de la campagne de vaccination pour la Covid-19 a été marqué par une certaine lenteur, Olivier Véran doit faire face à de nombreuses critiques dans la gestion de l’épidémie, que ce soit en interne ou par les principales forces politiques opposantes. Ce mardi 12 janvier, dans un article du Point, la journaliste Nathalie Schuck revient sur les derniers jours agités au sein du gouvernement et la pression maximale exercée par le président de la République, Emmanuel Macron, pour accélérer le calendrier de la vaccination. Indéniablement, cette pression s’est reportée sur Olivier Véran, soutenu par sa compagne, vu comme « le jouet de son administration » et « l’homme d’un échec » par deux de ses détracteurs cités dans l’article.
L’un d’entre eux confie même être convaincu que ses jours au ministère de la Santé sont comptés. Une affirmation niée en bloc par des collaborateurs de l’Elysée à l’hebdomadaire Le Point. En effet, Emmanuel Macron n’aurait à aucun instant imaginé se séparer d’Olivier Véran, arrivé il y a à peine un an à son poste en remplacement d’Agnès Buzyn. « On a zéro sujet avec lui. Il y a un problème de coordination entre le ministre et les ARS [NDLR : agences régionales de santé], et un problème de pilotage entre les ARS et les préfets. Cet État est trop lourd, c’est aussi de notre faute », plaide un conseiller du Palais, qui assure que « Véran met de la tension dans le système« .
L’administration dans le viseur d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, qui veut continuer à réformer le pays tout en désirant désormais que la campagne de vaccination aille plus vite, exerce particulièrement la pression sur l’administration française afin d’éviter un nouveau fiasco après celui des masques et des tests : « Le président ne supporte plus cet État dans l’État qu’est l’administration de la santé. Quand la HAS lui a dit, avant de se raviser, qu’il n’était pas possible de vacciner les soignants en même temps que les séniors, ça l’a rendu hystérique« , décrypte un conseiller au Point.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Raphael Lafargue / Pool / Bestimage
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