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Olivier Véran agacé par François Bayrou : ce surnom dont il l’affuble
Ils ont beau être dans le même camp, les déclarations dans la presse de François Bayrou ne plaisent pas forcément à Olivier Véran. Si bien que ce dernier a rebaptisé le maire de Pau d’après sa fonction de haut-commissaire au plan.
« Haut-commissaire aux plantes vertes », tel est le surnom peu élogieux dont Olivier Véran affuble François Bayrou dernièrement, apprend-on dans les colonnes du numéro de Challenges de ce jeudi 16 février. Si le maire de Pau a hérité de cette déformation de sa fonction – qu’il occupe depuis septembre 2020 et pour laquelle il a posé une condition bien précise – c’est parce que ses « sorties » exaspèrent l’ancien ministre de la Santé. Il faut dire que sa déclaration auprès du Journal du dimanche sur le gouvernement qui n’avait « pas fait l’effort de pédagogie » sur le projet de la réforme des retraites – une phrase que nos confrères avaient justement choisi de mettre à la une de leur édition du 11 décembre 2022 –, pouvait effectivement sonner comme une critique envers l’actuel porte-parole du gouvernement.
Olivier Véran n’est toutefois pas le seul membre de la majorité à avoir vu d’un mauvais œil cet entretien au journal dominical. « La forme est inacceptable« , s’était ainsi indigné un poids lourd macroniste auprès de Politico. « Il prépare son coup pour 2027. Il est dans un truc de positionnement personnel », commentait de son côté un conseiller du gouvernement auprès du Parisien en janvier dernier. Pas insensible aux déclarations de son allié dans les médias, Emmanuel Macron en personne s’en serait agacé selon Le Canard enchaîné. « J’en connais qui ont été candidats à la présidentielle et qui n’ont pas été élus ; moi, j’ai été élu deux fois, et j’ai aussi été élu pour faire la réforme des retraites« , aurait ainsi argué le chef de l’État lors d’un dîner de travail à l’Élysée auquel François Bayrou était justement le seul participant à avoir été candidat à l’élection présidentielle à deux reprises.
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L’arroseur arrosé
Si Olivier Véran s’autorise cette petite pique envers François Bayrou, il n’échappe pourtant pas aux critiques et irriterait même « dans les couloirs des ministères », rapportait L’Opinion en octobre dernier. Certains membres de l’exécutif avaient alors critiqué son implication en tant que porte-parole du gouvernement, le trouvant « trop en retrait ». « On sait depuis longtemps qu’il a la grosse tête« , clamait pour sa part un proche de Bruno Le Maire, dans les colonnes de Challenges. Si elle a marqué l’opinion publique, l’image de l’ancien ministre de la Santé tenant sa chemise alors qu’il se faisait vacciner, en février 2021, a laissé un goût amer à quelques-uns de ses collègues du gouvernement. Si bien qu’Olivier Véran s’était lui aussi vu attribuer un surnom peu flatteur : » le play-boy du gouvernement ».
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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PHOTOS – Olivier Véran, Roselyne Bachelot… Ces politiques qui ont osé révéler leur salaire
Il avait promis de ne « rien cacher » dans son livre. Auteur de Par-delà les vagues (ed. Robert Laffont), un journal de bord sur la crise sanitaire sorti en septembre 2022, Olivier Véran rend public son salaire de ministre.
« Comme tout ministre, je paye mes factures, un loyer au ministère, et je gagne 6500 euros nets par mois après impôt », écrit-il.
Parler cash, Roselyne Bachelot sait faire. Elle le prouve encore en 2013 lorsque, tout juste arrivée sur D8 pour l’émission « Le Grand huit », elle révèle gagner 250 000 euros par an « tout compris« . A l’époque, l’ex-ministre fait également une apparition hebdomadaire sur i-Télé. « Je mène une vie très simple et je vis depuis toujours très en dessous de mes revenus« , confie-t-elle au quotidien suisse Le Matin.
Nommée ministre la Culture en 2020, elle assure avoir perdu « la moitié de ses revenus » en rejoignant le gouvernement.
En déplacement dans une école de Marseille, lors de la rentrée 2021, Emmanuel Macron est prié par un élève de donner… son salaire mensuel. Du tac au tac, le mari de Brigitte répond.
« Je suis payé avant le prélèvement à la source, environ 13 500 euros« , soit « 8 500 euros » nets, reconnaît le chef de l’Etat. Tout en précisant au jeune élève que le montant est rendu public.
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