Olivier Marchal : comment il a sombré dans la cocaïne à cause d’un producteur

Olivier Marchal a eu des années d’excès : comme il l’a raconté sur Paris Première ce 10 mai, le créateur de Braquo a été un jour incité à prendre de la cocaïne par un producteur. Une addiction dont il a depuis réussi à se défaire, seul.

Olivier Marchal

Pas de sujet tabou pour Olivier Marchal : invité d’Extravagantes sur Paris Première ce lundi 10 mai, le réalisateur s’est confié sur des sujets intimes. Sur sa famille, en écoutant notamment un message émouvant de sa fille Zoé, mais aussi sur ses longues années d’excès marquée par la prise de substances. S’il s’en est sorti depuis, cette période reste gravée au fer rouge dans son esprit : « Je suis une espèce de force de la nature, c’est de famille. Et après, évidemment, je suis aussi passé par des périodes troubles… avec tous les expédiants que l’on connaît », a-t-il confié. L’alcool, mais aussi la poudreuse. « Je buvais beaucoup et j’ai pris de la coke, a-t-il raconté sur Paris Première. Bizarrement, quand j’étais flic et qu’on la payait pas, qu’on en avait dans les bureaux, je n’y ai jamais touché. » Ancien policier, Olivier Marchal n’a sombré dans la cocaïne que bien plus tard, une fois entré dans le monde du show-business. Acteur, scénariste et réalisateur, il a été invité à en prendre pour tenir le rythme.

Olivier Marchal s’est sorti seul de la drogue

« Education judéo-chrétienne, père prolo, famille de paysans et d’ouvriers… Tout ça, c’était des choses interdites, et pour moi ça l’était, a expliqué Olivier Marchal. En fait, j’ai commencé quand j’avais une quarantaine d’années à en prendre. » A ce moment-là, il cumulait les contrats : « Je tournais une série, je me levais à 5h30 du matin, je finissais à 19h, à 20h j’étais au théâtre, je jouais jusqu’à minuit, je rentrais à une heure et il fallait que je termine d’écrire mon premier scénario. » Epuisé, il a alors été incité à prendre de la cocaïne.

Olivier Marchal a raconté dans Extravagantes qu’un de ses producteurs lui a un jour donné « un pochon » de cocaïne pour que « le travail soit fait ». D’abord réticent, il a fini par céder : « J’ai attendu une semaine et une fois que j’ai eu foutu le pif dedans, comme beaucoup… » Ont suivi des années compliquées, avant qu’il ne réussisse à se débarrasser de son addiction. « Je m’en suis sorti tout seul », a-t-il assuré sur Paris Première. Un combat difficile, qu’il a aujourd’hui réussi à gagner.

Source: Lire L’Article Complet