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Olivier Dussopt moqué pour “sa tête triste” : “On pourrait faire un filtre Snapchat”
Olivier Dussopt a subi les débats houleux au sein de l’Assemblée Nationale ces deux dernières semaines, suite à la présentation de sa réforme des retraites. Le ministre du Travail en ressort lessivé. Preuve en est : sa mine épuisée, qui n’a pas échappée à une députée, comme le rapporte Le Parisien.
Olivier Dussopt se rappellera pendant longtemps de ce mois de février 2023… Le ministre du Travail vient d’essuyer deux semaines tendues dans l’Hémicycle, sa réforme des retraites également portée par Elisabeth Borne ayant soulevé des contestations virulentes de la part des députés et de longues heures de débats. Dans leur édition de ce lundi 20 février, nos confrères du Parisien notent que l’ancien maire d’Annonay a été « ciblé en continu, insulté, mais aussi mis en cause par la justice juste avant la réforme, grillé pour avoir fait quelques mots croisés pendant un débat ». La première lecture du projet s’est terminée vendredi dernier, une véritable « libération » pour l’homme politique de 44 ans. « Je retiens une chose : Dussopt, avec sa tête triste, on pourrait faire un filtre Snapchat« , s’est moquée une députée d’Europe Écologie Les Verts auprès du quotidien.
Le visage fatigué d’Olivier Dussopt n’est pas le seul signe de sa petite forme après cette période intense. Invité sur le plateau d’Apolline de Malherbe sur BFMTV le 17 février dernier, le ministre avait l’air affaibli, sa voix étant encore cassée par les débats, au cours desquels il s’est égosillé. « Je n’ai pas beaucoup de voix, mais ça s’appelle une bronchite, une laryngite, quelque chose comme ça », avait-il expliqué. « Vous somatisez un peu ? », avait interrogé la journaliste insinuant qu’il s’agissait plutôt d’une réaction de son corps au stress et à la fatigue psychique. Mais Olivier Dussopt avait assuré qu’il s’agissait bien d’« un petit coup de froid ».
« Êtes-vous sorti indemne de ces deux semaines de débats ? », s’était ensuite enquis Frédéric Aziza le 19 février sur Radio J. « Indemne, non et ma voix le laisse entendre puisque j’ai laissé une partie de mes cordes vocales dans le débat », avait ironisé l’ancien socialiste. « Ce n’est pas parce qu’on sort avec beaucoup de fatigue […] qu’on n’en sort pas renforcé dans les convictions et dans l’unité de la majorité », avait-il affirmé de sur son ton fébrile.
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Olivier Dussopt soutenu par Emmanuel Macron
Assailli de tous les côtés, Olivier Dussopt peut cependant compter sur un soutien de taille : celui d’Emmanuel Macron. Comme l’indiquait Le Parisien, le chef de l’État l’aurait même appuyé en déclarant en plein Conseil des ministres : « On a la chance d’avoir un ministre courageux et compétent. » Soupçonné de « favoritisme » sur un marché public conclu à la fin des années 2000, le ministre a une fois de plus été défendu par le président le 8 février dernier, ce dernier déclarant son « soutien total » à Olivier Dussopt, présumé innocent, comme l’a rapporté en conférence de presse le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. De quoi faire grincer des dents, au moment où Olivier Dussopt portait sa réforme des retraites devant une Assemblée déchaînée…
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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Yaël Braun-Pivet est la première femme présidente de l’Assemblée nationale. Son élection a eu lieu le 28 juin 2022.
Le 12 juillet dernier, le député LREM Rémy Rebeyrotte a fait un salut nazi à l’Assemblée nationale, destiné à d’un élu RN. Il a été sanctionné ce 25 juillet 2022 par un rappel à l’ordre.
La députée Delphine Batho a questionné Agnès Pannier-Runacher au sujet de la raison de son absence sur les dossiers Engie dans le contexte du débat sur la loi du pouvoir d’achat à l’Assemblée le 21 juillet 2022. La ministre de la Transition énergétique s’est justifiée, au bord des larmes : « Je vous remercie de mettre le doigt sur un élément personnel de ma vie. Je suis en situation de divorce avec mon mari, qui travaille chez Engie. La convention de divorce est déposée. Elle sera signée vendredi prochain. Je peux vous dire que se séparer de quelqu’un avec lequel on a vécu 30 ans et eu trois enfants n’est pas spécialement un événement heureux. »
Agacé par ce qu’il juge être « un relâchement vestimentaire » au sein de l’hémicycle, le député Éric Ciotti a adressé un courrier à Yaël Braun-Pivet le 21 juillet 2022, lui demandant de rendre obligatoire le port de la cravate en ce lieu.
Lors de l’examen du projet de loi pour le pouvoir d’achat le 21 juillet 2022, la députée Rachel Kéké, ancienne femme de ménage a fustigé : « J’aimerais savoir dans cet hémicycle qui a déjà touché 800 euros? Qui a déjà touché 900 euros? 1000 euros? Personne!« Et d’ajouter : « Vous ne savez pas ce que c’est. Vous ne connaissez pas la souffrance des métiers essentiels. Quand on vous demande l’augmentation des salaires, vous parlez, vous n’avez rien à faire ici. Vous proposez des primes. »
Najat Vallaud-Belkacem se fait tirer la robe avec surprise par Emmanuelle Cosse, qui a remarqué qu’on voyait la culotte de sa consoeur dans l’hémicycle le 30 mars 2016.
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