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« Olivier Duhamel m’a dit qu’il avait fait des choses affreuses » : ce témoignage édifiant
Ce mardi 12 janvier, dans les pages de Libération, un témoignage est venu alimenter les accusations visant Olivier Duhamel, accusé d’inceste.
A propos de
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Olivier Duhamel
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Aurélie Filippetti
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Camille Kouchner
De nouvelles langues se délient dans l’affaire Olivier Duhamel. Ce dernier est accusé de faits d’inceste par sa belle-fille Camille Kouchner, commis sur son frère jumeau alors qu’il était adolescent dans les années 1980. Ces révélations ont eu lieu dans un article du Monde, ainsi que dans le livre La Familia Grande, écrit par Camille Kouchner, la fille de Bernard Kouchner, ancien ministre et médecin, et d’Evelyne Pisier, écrivain. Ce mardi 12 janvier, Libération est notamment revenu sur l’entourage et les réseaux d’Olivier Duhamel. Ainsi, Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, a confié au quotidien avoir récemment eu la connaissance et confirmation de ses agissements.
« Olivier (Duhamel) m’a appelé le 3 janvier dernier pour me le dire. Il n’a pas nié ni cherché à minimiser. Il m’a dit qu’il avait fait des choses ‘affreuses’, c’est le mot qu’il a employé« , a déclaré Laurent Bigorgne dans les colonnes de Libération. D’autres personnalités sont toutefois pointées du doigt pour avoir eu connaissance et laissé sous silence ces accusations à l’encontre d’Olivier Duhamel. C’est notamment le cas de Frédéric Mion, directeur de Sciences-Po où Olivier Duhamel est entré en 1974 comme maître de conférences.
Le directeur de Sciences-PO « choqué » et « effondré »
Lorsqu’Aurélie Filippetti a été mise au courant des actes commis par Olivier Duhamel sur son beau-fils, « début 2019 », celle qui est devenue enseignante à Sciences Po a immédiatement alerté Frédéric Mion, directeur de l’institut d’études politiques. « Choqué » et « effondré », il lui aurait alors affirmé qu’il ne pouvait pas « ne pas faire quelque chose« . Directeur de l’établissement depuis 2013, il a dans un message interne déclaré avoir à l’époque cherché « de la clarté auprès des personnes susceptibles d’en savoir plus« , pour finalement conclure « en bonne foi » qu’il était « en présence d’une rumeur qui n’avait aucun fondement » et de considérer « l’affaire close« .
Article écrit avec la collaboration de 6Médias.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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