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Olivier Duhamel : comment Jacques Chirac l'a aidé à adopter avec sa femme Evelyne Pisier
Dans La Familia Grande, à paraître le 7 janvier 2021, Camille Kouchner accuse Olivier Duhamel d’agression sexuelle sur l’un de ses frères. Marié à Sylvie Pisier jusqu’en 2017, le politologue avait adopté trois enfants avec l’aide de l’ancien Président Jacques Chirac.
- Olivier Duhamel
- Jacques Chirac
Les deux hommes ont connu ce même combat. Dans La Familia Grande, dont la sortie est prévue le 7 janvier 2021, Camille Kouchner, la fille de l’ancien ministre Bernard Kouchner, accuse le constitutionnaliste Olivier Duhamel d’avoir agressé sexuellement l’un de ses frères, à plusieurs reprises, alors qu’il n’avait que treize ans. Dans cet ouvrage à paraître aux éditions du Seuil, la juriste de quarante-cinq ans évoque les rendez-vous nocturnes de son beau-père dans la chambre de son frère, qui lui aurait fait promettre de ne rien dire. Après avoir été mise dans la confidence, Camille Kouchner aurait finalement attendu trente ans pour faire éclater la vérité au grand jour. Olivier Duhamel, marié à Evelyne Pisier depuis de longues années, a donc élevé les enfants de Bernard Kouchner et avait même agrandi la famille en adoptant deux enfants chiliens en 1989.
« Mon beau-père ne recule pas devant les pistons. Il appelle Chirac à la rescousse »
Comme elle le raconte dans La Familia Grande, Camille Kouchner ne s’attendait pas à avoir un nouveaux frère et une nouvelle sœur : « À Sanary, on vote aussi pour l’adoption. Cette fois-ci, c’est mon beau-père qui veut un enfant. Ma mère a quarante-cinq ans », peut-on lire. C’est ainsi que l’ex-femme de Bernard Kouchner et son époux Olivier Duhamel mettent tout en œuvre pour partir au Chili et adopter les nouveaux membres de leur famille. Problème : le couple doit être marié pour enclencher une telle démarche. Ils décident donc de se marier in extremis : « Un mariage express est organisé ». À leur retour, les jeunes époux commencent à trouver le temps long. L’administration prend trop de temps.
C’est alors que le politologue et ancien président de la Fondation nationale des sciences politiques a une idée. Il saisit son téléphone et appelle du renfort : « Mon beau-père ne recule pas devant les pistons. Il appelle Chirac à la rescousse. Dérangeant entregent. Je suis interloquée. ‘Chirac ? Tu comprends plus tard. Viens rigoler !’ Efficacité de la droite : l’agrément de la DDASS est donné. Carmen part chercher un bébé », peut-on lire, page 72 de La Familia Grande. Une adoption en marche forcée qui permettra au couple d’accueillir une deuxième fille, Aurore, en 1987 et un garçon, Simon, adopté deux ans plus tard.
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