« Offensant », « mépris du peuple »… Pourquoi le couronnement de Charles III fait aussi grincer des dents…

Ce lundi 1er mai, nos confrères de BFMTV ont rapporté que lors du couronnement de Charles III, le peuple britannique sera invité à faire allégeance au roi. De quoi provoquer la colère des anti-royalistes.

Une nouvelle qui fait grand bruit. Le 6 mai prochain, le roi Charles III et sa compagne, Camilla Parker Bowles, s’avanceront sous les voûtes ancestrales de l’abbaye de Westminster pour se faire couronner par Justin Welby, l’archevêque de Canterbury. Au cours de la cérémonie, le chef spirituel de l’Église anglicane appellera « toutes les personnes de bonne volonté au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, et des autres royaumes et territoires, à rendre hommage, par le cœur et la voix, à leur roi incontestable, défendeur de tous« , a annoncé le bureau de l’archevêque de Canterbury, ce samedi 29 avril, précisant que cet « hommage du peuple » remplacera le traditionnel « hommage des pairs ».

« Je jure que je prêterai une allégeance sincère à Votre Majesté, ainsi qu’à vos héritiers et successeurs conformément à la loi. Ainsi, que Dieu me vienne en aide », devront ainsi prononcer les personnes qui prêteront allégeance au roi. Surpris par cette annonce, les anti-royalistes, dont ceux du mouvement Republic, ont immédiatement critiqué ce choix, expliquant qu’il est « offensant » et qu’il prouve un certain « mépris du peuple ». « Dans une démocratie, c’est le chef de l’État qui devrait jurer allégeance au peuple et non l’inverse », a notamment souligné Graham Smith, le porte-parole de Republic.

⋙ PHOTOS – Le roi Charles III : qui sont les femmes de sa vie ?

Couronnement de Charles III : une cérémonie plus moderne ?

À en croire les révélations de nos confrères de BFMTV, ce nouveau serment fait partie des nombreux changements apportés à l’événement qui visent notamment à faire évoluer les mœurs et à prôner la diversité en Grande-Bretagne. C’est également la raison pour laquelle des femmes évêques pourront prendre part au service religieux ou encore que certains textes seront lus dans d’autres langues. Car, oui, selon BFMTV, Buckingham Palace a intégré les autres langues des nations du Royaume-Uni, à savoir le gallois, le gaélique écossais et le gaélique irlandais, lors de la lecture des textes.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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PHOTOS – Le roi Charles III : qui sont les femmes de sa vie ?

Dès son plus jeune âge, le roi Charles III a noué des liens très forts avec sa grand-mère, surnommée « Queen Mum ». Entre eux, le coup de foudre a été immédiat. La reine mère a souvent cajolé son petit-fils, quand Elizabeth II et le prince Philip se montraient plus distants. Lors de ses funérailles célébrées le 9 avril 2002 à l’abbaye de Westminster, à Londres, le fils d’Elizabeth II a eu bien du mal à contenir son émotion, lui qui pensait que sa grand-mère était immortelle…

En 2000, c’est au côté de sa grand-mère, Elizabeth Bowes-Lyon, que Charles prend place lors des célébrations organisées dans le cadre de l’anniversaire de la reine mère, sur Horse Guards Parade, à Londres.

Si elle a toujours préféré rester dans l’ombre, Alice de Battenberg, la mère du prince Philip, a elle aussi façonné la vie du roi Charles III. Enfant, il a très vite été intimidé et impressionné par celle qu’il appelait « Yaya », mamie en grec, qu’il voyait pourtant très peu.

Si la princesse Anne a avoué qu’Alice de Battenberg « n’était pas une mamie gâteau« , celle-ci aimait pourtant raconter son enfance et ses souvenirs de voyage à son petit-fils. Suite à son décès en 1969, le roi Charles III a rendu hommage à son courage et a continué à l’évoquer comme un modèle qui le guidera tout au long de sa vie.

Si sa mère a évidemment compter pour lui, le roi Charles III et Elizabeth II ont cependant mis du temps avant d’avoir une relation véritablement harmonieuse.

La relation entre Elizabeth II et le roi Charles III a certes connu quelques tensions, mais l’admiration du nouveau monarque pour son illustre mère n’a jamais été remise en question. « Charles la considère énormément et a beaucoup de respect pour elle« , a fait savoir l’auteure Penny Junor. Après tout, Elizabeth II n’élevait pas seulement son fils, mais le futur roi d’Angleterre !

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