Nordahl Lelandais : son surnom donné par les parents d'Arthur Noyer après la mort de leur fils

Dans un article du Parisien, paru le 27 avril 2021, les parents d’Arthur Noyer se confient sur le suspect numéro un de la mort de leur fils, disparu le 12 avril 2017, Nordahl Lelandais. Un patronyme synonyme d’atrocité qu’ils ont préféré remplacer par un surnom…

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La douleur est intacte. Quatre ans après les faits, les parents du jeune caporal de vingt-trois ans se sentent prêts à affronter l’homme soupçonné d’avoir tué leur fils. En effet, dans la soirée du 12 avril 2017, Arthur Boyer, caporal au 13e bataillon de chasseurs alpins de Barby, disparaît après une soirée agitée dans une boite de nuit fréquentée par celui qui a reconnu le meurtre de la petite Maëlys. Six mois plus tard, des bouts de son crâne seront retrouvés Montmélian, à 16 km de Chambéry. Interrogé au sujet de la mort du jeune homme, Nordahl Lelandais, actuellement incarcéré à Saint-Quentin-Fallavier, avouera le meurtre d’Arthur Noyer le 29 mars 2018. Depuis, les parents de la victime sont « brisés », comme ils l’expliquent au Parisien le 27 avril 2021, au point de ne pouvoir prononcer le nom du meurtrier de leur fils.

« Je l’appelle ‘l’autre’ et je continuerai de l’appeler ‘l’autre' »

Depuis la mort de leur fils, c’est la première fois que Cécile et Didier Noyer prennent la parole. Et pour cause, le 3 mai 2021, ils devront faire face à Nordahl Lelandais lors de l’ouverture du procès. S’ils se disent plus prêts que jamais à faire face à l’ancien maitre-chien, ils refusent cependant de prononcer son nom : « Nous ne sommes pas effrayés par qui que ce soit. Nous allons être face à ‘l’autre’, et nous allons faire face à ‘l’autre' », ont-ils déclaré, avec froideur. Un surnom que le père de la victime explique avec émotion : « Je l’appelle ‘l’autre’ et je continuerai de l’appeler ‘l’autre’ jusqu’à ce qu’il soit éventuellement touché par une sorte de grâce et qu’il admette qu’il est réellement l’assassin de notre fils. Il pourra alors prendre une dimension un peu plus humaine. Mais autrement, cela reste ‘l’autre’ effectivement. »

De son côté, Cécile Noyer attend avec impatience l’ouverture du procès, afin de rendre justice à son jeune fils, victime d’une terrible « injustice » : « Nous sommes prêts. Et nous sommes en mode guerrier. On souhaite se faire entendre. Nous allons au tribunal pour que justice soit rendue. Et que la personne mise en cause soit punie. Et nous sommes confiants. » Pour Didier Noyer, même état d’esprit, même rage : « On va faire face à l’assassin. Avec notre conviction, notre force mais aussi avec la force d’Arthur qui est évidemment toujours présent en nous. On est sûr qu’il va nous guider. On va essayer d’être dignes de lui. » Un procès durant lequel les parents d’Arthur Noyer l’ont assuré, ils auront une pensée pour la petite Maëlys qui « ne sera pas loin » ce jour là.

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