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Nicolas Sarkozy « prêt à intervenir dans les moments décisifs » : Raffarin en est sûr
Alors que la droite paraît plus divisée que jamais, après le psychodrame des régionales en Paca, Nicolas Sarkozy pourrait y ajouter son grain de sel, croit savoir l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, dans Le Parisien ce dimanche 9 mai.
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Jean-Pierre Raffarin
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Nicolas Sarkozy
Chez Les Républicains, la crise interne va laisser des traces. Après le maire de Toulon, Hubert Falco, Christian Estrosi a claqué la porte du parti. Le maire de Nice a l’intention de créer une formation politique pour rassembler à la fois la droite et le centre. Car c’est là que le bât blesse, rue de Vaugirard : Les Républicains, en mal de candidat naturel pour la présidentielle de mai 2022, apparaissent plus divisés que jamais. Et le psychodrame des régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), en raison d’un projet d’alliance avorté entre le président sortant Renaud Muselier et La République en marche, a cristallisé encore davantage les relations au sein de la famille politique, dont l’avenir dans la campagne pour l’Élysée est plus qu’incertain.
Hors course pour l’élection à la magistrature suprême, Nicolas Sarkozy aurait-il son rôle à jouer dans la reconstruction du parti qu’il a créé et présidé ? C’est ce que veut croire l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui voit en l’ex-chef d’État un soutien pour enfin extirper la droite du marasme. « Nicolas Sarkozy cherche le rassemblement, il a des relations personnelles avec les protagonistes, il est fidèle en amitié et je ne doute pas qu’il ait des conversations avec les uns et les autres« , a indiqué l’ancien sénateur et président de l’ONG Leaders pour la paix, dans les colonnes du Parisien, ce dimanche 9 mai.
Les régionales, une répétition avant la présidentielle
Pour Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy interviendra « dans les moments difficiles ». Mais alors que Les Républicains s’écharpent sur la stratégie à adopter en termes d’alliance avec les Marcheurs, acquis à la cause d’Emmanuel Macron, l’ancien président de la République « ne participera pas aux querelles », prédit Jean-Pierre Raffarin, dont les relations n’ont pas toujours été au beau fixe avec son ancien ministre de l’Intérieur, en 2002. Ces élections régionales tissent en toile de fond les enjeux de la droite pour le scrutin de la présidentielle. Car la course à l’Élysée se joue maintenant : la droite, tiraillée entre les soutiens à Emmanuel Macron et les opposants au président sortant (et probable candidat à sa réélection).
Dans cette vaste partie d’échec politique, le rôle de Nicolas Sarkozy sera déterminant. Pour l’heure, l’ex-locataire de l’Élysée, bien décidé à profiter de la situation pour sortir sa famille de la crise, n’a pas annoncé s’il soutiendrait ou non l’ancien banquier. Un habitué de l’Élysée, cité par Le Point, évoque l’un des scénarios probables pour la présidentielle : « lls passent un accord de premier tour avec [Emmanuel Macron], en échange d’un soutien : un Premier ministre compatible, comme François Baroin ou Valérie Pécresse, et le premier groupe en nombre d’élus au Parlement. Et il pourra dire qu’il a sauvé sa famille ! »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : PATRICK BERNARD / BESTIMAGE
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