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Nicolas Bedos : sa mère « à bout de nerfs », son récit bouleversant
Pour son père Guy Bedos, le droit de mourir dans la dignité était fondamental. Dans L’Obs, Nicolas Bedos revient sur les derniers jours très difficiles qui ont précédé la disparition de ce dernier, le 28 mai 2020. Et notamment l’état de sa mère, « à bout de nerfs ».
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Nicolas Bedos
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Joëlle Bercot
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Guy Bedos
C’est un récit bouleversant que Nicolas Bedos fait ce mercredi 12 mai dans les colonnes de L’Obs. Le réalisateur raconte dans un long texte les jours qui ont précédé la disparition de son père Guy Bedos, il y a bientôt un an, le 28 mai. L’ancien compagnon de Doria Tillier l’aura aidé à mourir dignement, malgré la maladie mais se souvient du calvaire de ses derniers instants et la douleur pour ses proches, plus particulièrement celle de sa mère Joëlle Bercot.
Il évoque « la violence des épreuves imposée », faisant le récit de ces moments où son père, diminué, « ne mange plus depuis des semaines ». Et c’est sa mère qui s’occupe de lui, de jour comme de nuit, alors qu’en pleine confusion il ne sait « plus l’heure qu’il est ». « Ma mère, à bout de nerfs et de vigilance, est extirpée de son demi-sommeil pars des cris », écrit le réalisateur de La Belle Époque. Car c’est elle, Joëlle Bercot, qui doit le soulever, le rassurer, le border mais aussi le ramasser lorsqu’il tombe. Et si elle l’aime, elle déteste tout autant le ramasser, comme il le confie.
« Les larmes de sa femme le violentent d’avantage »
« Elle déteste le voir détester qu’elle le ramasse, continue Nicolas Bedos. Supporter ce regard où se mélangent toujours la détresse et l’orgueil. Mi-gosse, mi-vieux. » L’auteur se souvient des débuts lorsque sa mère pleurait devant son père. Il précise que « les larmes de sa femme le violentent d’avantage que le fait d’être étalé sur le parquet du couloir ». Un récit poignant d’un calvaire qui a duré des mois, comme l’écrit celui qui se bat pour le droit à l’euthanasie.
Crédits photos : CYRIL MOREAU / BESTIMAGE
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