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Nathalie Pernaut : elle vit un amour impossible !
Un an après la mort de Jean-Pierre, la jolie brune ne serait pas un cœur à prendre mais sa belle histoire semble bien compliquée…
“J’ai besoin qu’il me serre dans ses bras, d’entendre sa voix, son rire…”
Il nous a quittés le 2 mars 2022. Un an a passé et pour la première fois, Nathalie a réussi à évoquer l’avenir lors d’un entretien avec nos confrères de Gala : « Mes amis me disent que je suis encore jeune et que si je rencontrais quelqu’un, c’est Jean-Pierre qui le mettrait sur ma route. » Elle n’envisagerait cependant pas cette possibilité dans un avenir proche. Pour l’heure, elle semble être tout entière à cet homme qui hante ses jours et ses nuits : « J’ai besoin qu’il me serre dans ses bras, d’entendre sa voix, son rire. » Et cet homme auquel elle se voue corps et âme, dont elle rêve et avec lequel elle entretient un dialogue permanent, c’est toujours le même : son Jean-Pierre. « Pour moi, il est toujours près de moi, je lui parle tous les jours et, parfois, je suis même dans un dialogue imaginaire. Vos lecteurs vont peut-être me prendre pour une folle, mais nous étions si fusionnels. Et puis, je crois en la vie après la mort. Je perçois de nombreux signes depuis sa disparition. »
Elle s’en est ouverte plusieurs fois. Elle croit en une vie après la mort mais le problème pour elle est que ces deux royaumes ne se rejoignent pas. Ne risque-t-elle pas de perdre sa vie à s’isoler dans l’amour d’un défunt et à aimer une ombre ? Elle n’y songe vraisemblablement pas pour l’instant. La peine a été trop forte pour qu’elle renonce à lui.
Aujourd’hui, deux sentiments nouveaux tourneraient en boucle dans l’esprit de la veuve : la culpabilité et la colère.
Entre colère et culpabilité, elle ne peut s’empêcher de laisser parler ses sentiments
La colère car, selon Nathalie, Jean-Pierre aurait peut-être pu être sauvé : « Il s’est battu comme un lion contre son cancer du poumon et il est mort d’autre chose. Ce n’est pas normal. Quand il a été hospitalisé, il n’avait plus de traces de cancer, mais des problèmes de coagulation. Il est resté un mois à l’hôpital et personne ne comprenait la cause. Oui, je suis en colère ! » Et cela semble engendrer chez elle une profonde culpabilité. Elle s’interroge : a-t-elle fait les bons choix médicaux ? « Parfois, ça me prend aux tripes et je me mets à pleurer. » Nathalie est peut-être consciente que ces regrets et ces questionnements sont les effets normaux du deuil. Elle ne serait pas encore dans l’acceptation et referait sans cesse le déroulé des événements. Alors elle lui parle. À lire ses déclarations, on se demande si elle ne lui demande pas pardon de n’avoir pu le sauver. Elle serait tellement meurtrie. Elle parle de « déflagration intérieure ».
Et la période actuelle est sans doute la plus difficile parce qu’elle enchaîne les dates symboliques. Le 22 février, c’était la date anniversaire de leurs fiançailles, le 2 mars celle de la mort de Jean-Pierre. On le sait, pour elle, il est toujours là.
À en croire les confidences de Nathalie, c’est lui qui choisira l’homme qui le remplacera. Il lui enverra un signe comme il le fait chaque jour. Ce peut être la neige, la pluie, un rayon de soleil, une coccinelle qui se pose sur un coussin. Le monde de Nathalie serait totalement empli de Jean-Pierre. Sa souffrance ne s’atténue pas parce que son amour est intact. Le temps n’atténue ni ses pensées pour lui ni sa souffrance de l’avoir perdu. Lou et Tom la soutiennent autant qu’ils le peuvent. Et quand, dans leur vie, ils affrontent des situations difficiles, elle leur cite l’exemple de leur père : « Mes enfants connaissent des moments de grands chagrins mais je leur dis souvent que Jean-Pierre ne s’est pas autant démené pour qu’ils baissent les bras. » Oui, l’ombre du mari et du père est toujours là. On n’efface pas vingt ans d’amour comme ça… L’homme de sa vie, c’est toujours lui et quand on lui demande si un jour elle pourra aimer à nouveau, elle lâche : « Je l’ai trop dans la tête, j’aurais l’impression de le tromper. »
JEAN MARC
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