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Muriel Pénicaud atteinte d’un cancer : elle révèle s’être soignée en toute discrétion durant son mandat de ministre
Dans son livre Pousser les murs, dont Le Point dévoile les bonnes feuilles, Muriel Pénicaud révèle qu’elle était atteinte d’un cancer de la thyroïde lorsqu’elle était ministre du Travail. Une maladie contre laquelle elle s’est battue en toute discrétion.
Muriel Pénicaud
De plus en plus de célébrités choisissent de parler ouvertement de leur maladie. Pour sensibiliser les foules ou tout simplement pour être soutenues durant cette terrible épreuve, elles partagent chaque avancée avec leurs abonnés. C’est le cas de Bernard Tapie, dont le double cancer de l’estomac et de l’œsophage n’est plus un secret, ou encore de Françoise Laborde, qui a révélé être atteinte de Parkinson. Mais d’autres choisissent de garder le secret. C’est le cas de Muriel Pénicaud, ancienne ministre du Travail sous Edouard Philippe, qui révèle dans son livre Pousser les murs (éd. de l’Observatoire) avoir été touchée par un cancer durant son mandat. « Un cancer de la thyroïde, qui fut traité en toute discrétion pendant mon activité de ministre », précise-t-elle dans son ouvrage, dont le magazine Le Point dévoile les bonnes feuilles. Une maladie qu’elle avait choisi de cacher au grand public, et sur laquelle elle s’exprime donc pour la première fois.
Muriel Pénicaud avait dû déménager
L’une des raisons pour lesquelles Muriel Pénicaud a choisi de révéler la vérité, c’est pour expliquer son débit de parole. Tout au long de son mandat certains se sont en effet moqués de son allocution, jugeant qu’elle parlait beaucoup trop vite et ne finissait jamais ses phrases. Un défaut qu’elle aurait depuis l’enfance, mais qui aurait été accentué par son cancer. « Ça a sans doute contribué à ma propension naturelle à commencer une nouvelle phrase avant d’avoir terminé la précédente », concède la femme politique de 66 ans.
Dans cet ouvrage, Muriel Pénicaud revient aussi sur la crise des Gilets jaunes, qui l’avait contrainte à déménager. Sa demeure des Hauts-de-Seine, dans laquelle elle vivait depuis de nombreuses années, ne pouvait plus être sécurisée efficacement. L’ancienne ministre, alors en fonction, avait ainsi dû « louer un appartement dans un immeuble mieux sécurisé à Paris ». Le tout à ses frais… Une épreuve supplémentaire pour la femme politique, qui n’a définitivement pas eu un mandat des plus aisés.
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