Mort du prince Philip : comment il a pris sous son aile William et Harry à la mort de Diana

Grand amour de Sa Majesté Elizabeth II, le prince Philip a aussi été un soutien de poids pour les princes William et Harry après la mort de Lady Diana. Un grand-père aux petits soins mort ce vendredi 9 avril.

A propos de


  1. William d’Angleterre


  2. Harry d’Angleterre


  3. Prince Philip

Prince consort, mari et monarque dévoué, le prince Philip a rendu son dernier souffle dans la matinée de ce vendredi 9 avril au château de Windsor. Un deuil incommensurable pour Sa Majesté, son épouse pendant plus de sept décennies, mais aussi pour le prince William et le prince Harry. À la suite de la mort de la princesse Diana, le duc d’Édimbourg (qui a lui-même vécu le manque de sa propre mère), a pris ses deux petits-fils sous son aile, comme a pu le constater un membre du personnel du château de Balmoral. Dans son ouvrage The Diana Chronicles, l’auteure Tina Brown rapporte qu’il leur offrait « une tendresse bourrue et des activités en plein air comme la traque et la randonnée pour les fatiguer. »

Endeuillés, les deux frères ont été préservés du public par les membres de la famille royale. Mais lorsque l’heure du dernier adieu a sonné et que le prince William a refusé de faire partie du cortège accompagnant le cercueil de sa mère – auprès de son père et de son oncle maternel, Charles Spencer – le prince Philip a, comme il savait si bien le faire, remis de l’ordre dans les émotions de son petit-fils. Il l’a ainsi convaincu de montrer l’exemple et d’accompagner la dépouille de Lady Diana. « Dans les années à venir, on va voir ces images de l’enterrement de ta mère », aurait déclaré le défunt au jeune homme selon le biographe Philip Eade. « Si tu n’es pas là, on va toujours demander où tu étais ? Il faut donc que tu acceptes de marcher derrière avec ton petit frère. Et si tu acceptes, j’irai avec toi et je marcherai à tes côtés. » Une promesse qu’il a tenue.

Philip et Charles, les âmes contraires

Grand-père exemplaire, le prince Philip n’a cependant pas été sur la même longueur d’onde que son fils, le prince Charles. Ils ont été en éternelle opposition : le premier fait preuve d’une autorité et d’une exigence dures tandis que le second, introverti, tourné vers les arts dès sa plus tendre enfance, est un cœur sensible. « Un romantique » aux yeux de son père. « Je suis pragmatique (…) cela signifie que nous voyons les choses différemment« , a estimé le duc d’Édimbourg auprès de Gyles Brandreth selon le journal The Daily Telegraph en 2004. Et d’ajouter que, contrairement à son aîné, il était « insensible. »

Crédits photos : The Times/News Licensing/ABACA

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