Accueil » Célébrités »
Mort d’Elisa Pilarski : ses dernières volontés enfin exaucées
Gravement blessée par un chien, dans une forêt de l’Oise, Elisa Pilarski est décédée de multiples morsures en novembre 2019. Plus de trois ans après sa disparition, sa famille a pu exaucer ses dernières volontés.
C’est une affaire qui avait chamboulé la région de l’Oise. Le 16 novembre 2019, Elisa Pilarski, 29 ans, enceinte de son premier enfant, est décédée dans la forêt de Retz d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chien aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête », alors qu’elle promenait Curtis, le chien de son compagnon, un American Pitbull Terrier. Trois ans et demi après ce terrible drame, alors que l’enquête se poursuit, la famille de la jeune femme a pu enfin exaucer ses dernières volontés.
En effet, comme l’a indiqué Oise Hebdo, le 16 juin, Elisa Pilarski a pu être incinérée. Elle avait formulé ce souhait auprès de ses proches, mais avait été inhumée deux semaines après sa mort à Rébénacq, son village natal, en Pyrénées-Atlantiques, pour le bien de l’enquête. « Nous avions eu l’occasion d’en parler. Elle voulait être incinérée. Les gens ont été surpris que nous l’inhumions dans le caveau familial. Mais il fallait bien laisser son corps à la disposition de la justice« , a révélé sa mère à nos confrères. Cette dernière est finalement parvenue à obtenir gain de cause : la dépouille de sa fille lui a été rendue. « Cela faisait deux ans que nous le demandions », a-t-elle précisé.
« On veut connaître la vérité »
Toujours auprès du journal Oise Hebdo, ce n’est qu’il y a quelques mois qu’une juge d’instruction a finalement donné son feu vert. « Nous avons obtenu cela de la justice au mois de janvier », a confirmé Vincent Labastarde, l’oncle de la disparue. La cérémonie a eu lieu en mars 2023. « Nous nous sommes retrouvés dans la plus stricte intimité. Il n’y avait que Nathalie et moi », a-t-il expliqué.
Malgré cette petite victoire, la famille de la victime s’inquiète toujours de voir l’enquête stagner. « Cela fait longtemps que nous n’avons pas eu de nouvelles. Pour l’instant, ça ne bouge pas… », a déploré Vincent Labastarde. « On entend dire que le tribunal judiciaire de Soissons pourrait fermer. C’est sans doute pour ça que nous n’avons plus de nouvelles… […] On espère que l’instruction pourra se poursuivre dans une juridiction plus grande. On veut connaître la vérité », a-t-il conclu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture Facebook – Page de Soutien à Elisa Pilarski
Autour de
Source: Lire L’Article Complet