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Mort de Patrick Juvet : alcoolisme, chirurgie, traversée du désert, il a connu tous les excès du métier
Le chanteur suisse Patrick Juvet, devenu célèbre dans les années 1970 pour son tube disco Où sont les femmes?, est décédé à l’âge de 70 ans. Il s’était livré sur sa descente aux enfers dans Gala.
Patrick Juvet
« La seule hygiène de vie qui vaille, c’et l’excès ». Patrick Juvet s’était imbibé de cette citation de Gilles Leroy dans Alabama Song pour la transposer tout au long de sa carrière. Célèbre dans le monde entier grâce à ses tubes disco Où sont les femmes ? (1977) et I Love America (1978), le chanteur suisse aura brûlé la vie par les deux bouts. Jusqu’à sa mort, ce jeudi 1er avril 2021, à l’âge de 70 ans, pour des causes pas encore établies. Son corps a été retrouvé inanimé dans un appartement de Barcelone, où il résidait, regardant des films et attendant désespérément un appel pour repartir en concert. Car les galas représentaient la seule raison de vivre de celui qui avait participé à Age tendre, la tournée des idoles. « Si demain tu m’enlevais les galas, ma vie n’aurait plus aucun sens ! », avait-il confié à nos confrères de Gala en 2016. Une phrase terrible qui prend une toute autre ampleur à l’heure où le monde culturel est à l’arrêt.
Dix années d’addiction à l’alcool
Lors du même entretien, Patrick Juvet avait évoqué, sans tabou, sa bisexualité, dont il n’a jamais fait mystère, mais également sa dépendance à l’alcool et son expérience malheureuse avec la chirurgie esthétique. Son amour pour Jean-Michel Jarre -un sentiment à sens unique- le motiva à quitter la France pour les Etats-Unis. Le début de ses déboires et de son addiction à la bouteille. « Quand on commence à trembler dès le réveil, à avoir besoin d’une bière ou n’importe quelle boisson alcoolisée pour que ça passe, on a le choix entre continuer et sombrer ou se soigner et vivre« , expliquait-il alors pour décrire le réconfort que lui apportait la picole.
Ses années américaines l’ont également vu céder à l’appel du bistouri, avec les conséquences que l’on connaît. « C’est raté ! On ne voit que ça ! À l’époque on utilisait du silicone, je suis allé voir plusieurs médecins depuis, mais c’est irrattrapable« , déplorait-il après s’être fait gonfler les lèvres. Une descente aux enfers qui a connu son terminus ce lundi 1er avril.
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