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Mort de Michel Fourniret : ce lieu étonnant où il a été enterré en toute discrétion
Michel Fourniret est décédé lundi 10 mai 2021 à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Mercredi 26 mai 2021, Le Parisien dévoile que le tueur en série a été enterré en toute discrétion mercredi 19 mai 2021.
- Michel Fourniret
Michel Fourniret est mort peu après 15h, lundi 10 mai 2021, à l’Unité hospitalière sécurisée interrégionale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Nicole Clerget, sa dernière femme, dont il a divorcé en 1984, a été contactée par les autorités dès le lendemain. Aujourd’hui âgée de 79 ans, cette dernière n’a pas souhaité s’occuper de sa dépouille. « La seule solution, c’est la fosse commune. Pas question qu’il repose près de nous. Nous ne voulons rien avoir affaire avec cette histoire », avait-elle confié au Parisien, comme le rapporte le journal mercredi 26 mai 2021. La mairie de Sedan, la ville des Ardennes où Michel Fourniret est né le 4 avril 1942, a également reçu un coup de fil. « Si on me l’impose, je n’aurais pas le choix, mais je ne permettrais pas qu’il y ait une quelconque indication de sa présence dans le cimetière », a fait savoir le maire de Ville-sur-Lumes, où Huguette, la sœur de Michel Fourniret, a habité avant sa mort en 2002. Selim, son fils unique né de sa relation avec Monique Olivier, avait fait savoir dans Touche pas à mon poste mercredi 12 mai 2021 qu’il avait également été joint par la police. « La fosse commune est très bien », leur avait-il répondu.
Le tueur en série n’avait pas laissé de dernière volonté et l’administration devait donc trouver une solution. Après avoir attendu 10 jours (la durée du délai légal) la dépouille de Michel Fourniret a fini par être enterrée mercredi 19 mai 2021, en toute discrétion et contre toute attente, dans le carré des indigents du cimetière de Thiais, dans le Val-de-Marne.
Le contribuable a payé pour son enterrement
Comme le prévoit la loi (l’article L2223-3 du Code général des collectivités territoriales), la ville de Paris n’a pas eu le choix : pour être enterré dans une commune, il faut soit y être mort, soit y avoir habité ou bien qu’un membre de la famille y soit inhumé. Et si les proches de la personne décédée ne peuvent pas payer, c’est au contribuable de prendre en charge les frais. La municipalité parisienne a donc été contrainte de payer. Contactée par Le Parisien, la Mairie n’a pas souhaité réagir.
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