Mort de Magali Blandin : le rôle primordial qu'auraient joué ses beaux-parents dans son meurtre

Après les aveux de Jérôme G. sur le meurtre de sa femme Magali Blandin, l’enquête sur ses beaux-parents continue. Selon Le Parisien du vendredi 2 avril 2021, les parents du suspect numéro un auraient joué un rôle primordial dans ce que le Procureur appelle un « complot criminel ».

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Une enquête pour meurtre « hors du commun ». Le 11 février 2021, Magali Blandin, quarante-deux ans, est déclarée disparue après une absence remarquée à l’école de ses enfants. Un mois plus tard, le 18 mars 2021, son mari, Jérôme G, contre qui Magali Blandin avait porté plainte pour violences conjugales quelques semaines plus tôt, avoue l’avoir tuée après plusieurs heures de garde à vue et d’interrogatoire. Aussitôt, leurs quatre enfants sont placés en famille d’accueil afin de garantir leur sécurité. Cependant, deux autres personnes ont été entendues dans l’affaire du meurtre de la jeune femme : ses beaux-parents. Quel rôle ont-ils joué ?

« L’alibi qu’elle a fourni a permis d’écarter les enquêteurs »

Les parents du mari de Magali Blandin, âgés de soixante-douze et soixante-quinze ans, sont suspectés d’avoir été complices de l’assassinat de leur belle-fille. Ils ont été mis en examen et écroués pour « complicité de meurtre par conjoint » et « complicité de tentative de meurtre par conjoint ». Comme le révèle Le Parisien le 2 avril 2021, une audience se serait tenue le 1er avril dernier durant laquelle la culpabilité des deux septentenaires aurait été abordée. Selon les enquêteurs, les parents de Jérome G. auraient tous deux créé de toute pièce un alibi à leur fils en passant des coups de téléphone à des heures déterminantes. Mais ce n’est pas tout.

Pour couvrir son fils, la mère de Jérôme G. aurait également envoyé des e-mails sur son adresse électronique. « L’alibi qu’elle a fourni a permis d’écarter les enquêteurs de son fils pendant plusieurs semaines », a expliqué Me William Pineau, l’avocat des proches de Magali Blandin. Cependant, nul ne peut encore déterminer si Jérôme G a agi seul le 11 février 2021 dans la matinée. Une histoire sordide que le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, a qualifié de « complot criminel, d’affaire hors du commun, un scénario d’une grande complexité… »

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