Mort de Karine Esquivillon : était-elle vraiment séparée de son mari Michel Pialle ?

Michel Pialle, qui a reconnu le 16 juin avoir tué sa femme Karine Esquivillon, en assurant qu’il s’agissait d’un accident, a également affirmé s’être séparé d’elle plusieurs années avant le drame. Une déclaration aujourd’hui remise en question.

Il aura fallu attendre deux jours de garde à vue pour que Michel Pialle, le mari de Karine Esquivillon, qui avait disparu depuis le 27 mars dernier, passe aux aveux. Face aux enquêteurs, cet homme de 51 ans, qui avait souligné être séparé de sa femme au moment des faits, avait reconnu l’avoir tuée, lorsqu’ils se trouvaient à Challans, dans un bois vendéen. Il a toutefois assuré que c’était un meurtre accidentel survenu alors qu’il nettoyait son arme, une carabine 22 Long Rifle qu’il souhaitait vendre, et qui était équipée d’un silencieux.

Le profil du conjoint de Karine Esquivillon a rapidement intrigué les enquêteurs, notamment à cause de sa version changeante de l’histoire. Il a d’ailleurs affirmé qu’il était séparé de la mère de famille depuis trois ou quatre ans, comme le rapportait Le Parisien le 14 juin dernier. De quoi surprendre étant donné que personne dans leur entourage ne semblait avoir connaissance de leur situation sentimentale, ni même leurs enfants. « On continuait de vivre sous le même toit et de bien s’entendre, même si nous n’étions plus en couple », avait déclaré Michel Pialle à nos confrères, il y a cinq jours.

Un SMS censé corroborer la thèse de la disparition volontaire

Autre détail qui porte à confusion et laisse penser qu’une rupture n’avait pas vraiment eu lieu avant le meurtre de Karine Esquivillon : le fait que la fille aînée de la victime se souvienne avoir servi le petit-déjeuner au lit à ses parents pour l’anniversaire de sa mère. Elle n’avait alors pas remarqué une éventuelle distance entre celle-ci et son mari. De plus, Michel Pialle avait utilisé le téléphone de sa femme pour envoyer, du 27 au 31 mars, des SMS à leurs enfants, mais également à lui-même, le message suivant : « Je pars. Je n’en peux plus d’être à deux mais plus en couple. » Des mots censés aller dans le sens du départ volontaire de la victime, qu’il mettait en avant depuis le début de l’affaire, et qui prennent un tout autre sens depuis les aveux du présumé coupable, même s’il bénéficie toujours, à l’heure actuelle, de la présomption d’innocence.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran / Sept à huit / TF1

A propos de

  • Abonnez-vous à votre star préférée et recevez ses actus en avant première !

  • Karine Esquivillon

Autour de

Source: Lire L’Article Complet