Mort de Gérard Leclerc, les premiers éléments de l’enquête : “Un choc à très grande vitesse”

Cinq jours après la mort de Gérard Leclerc, la vice-procureure de Saint-Nazaire a fait le point sur l’enquête sur l’accident d’avion qui a tué trois personnes, parmi lesquelles le célèbre journaliste. Ce samedi 19 août, elle a notamment souligné la « très grande vitesse » du « choc ».

Le Robin DR 400 que pilotait Gérard Leclerc le 15 août dernier ne disposait pas de boite noire, comme la plupart des petits avions de tourisme. Dans ce contexte, faire la lumière sur ce qui s’est vraiment passé pourrait prendre beaucoup de temps. L’enquête sur le terrible accident qui a coûté la vie au célèbre journaliste et frère de Julien Clerc et à deux autres personnes pourrait durer des années, selon L’Union, qui a tout de même relayé les premières avancées des investigations ce samedi 19 août. « À l’issue de la remontée de l’épave effectuée mercredi 16 août, de premières constatations ont pu être effectuées hier 17 août. (…) Les premières constatations tendent néanmoins à confirmer un choc à très grande vitesse en piqué« , a révélé la vice-procureure de Saint-Nazaire dans un communiqué.

« L’enquête judiciaire entre dans une phase complexe et au long cours, d’analyse de l’ensemble des données techniques recueillies ou en voie de recueil, tant sur le vol, sur l’appareil, que sur son pilote », avait-elle expliqué deux jours plus tôt dans les colonnes de La Dépêche. Faut-il orienter l’enquête vers un « facteur humain » ou « problème machine » ? Il était encore trop tôt pour annoncer une direction tranchée. Selon Marie-Céline Loubaresse, Gérard Leclerc n’avait « émis aucun message de détresse ».

« Des analyses ADN urgentes sont en cours »

« Les données de vol disponibles permettent de suivre la trajectoire de vol jusqu’à 11 h 42, heure à laquelle il a disparu des radars. Il était alors localisé à proximité de Lavau-sur-Loire », avait alors précisé la vice-procureure de Saint-Nazaire. « Des analyses ADN urgentes sont en cours pour confirmer définitivement l’identité des corps et pouvoir les restituer aux familles« , a-t-elle précisé dans son communiqué diffusé ce samedi 19 août. Elles devraient confirmer les informations de RTL selon lesquelles la fille de l’ancien ministre René Monory, Michèle Monory, 72 ans, et l’une de ses amies, âgée de 85 ans, étaient également dans l’appareil.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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