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Mort de Gaëlle Voiry, Miss France 1990 : sa fille sort du silence et s’exprime sur l’homme qui l’a tuée
Ce mardi 11 mai débute le procès de l’automobiliste qui a donné la mort à Gaëlle Voiry et son mari, le 28 septembre 2019. Une épreuve importante pour Anne-Charlotte Bonnet, la fille de l’ancienne Miss France, qui réclame une peine à la hauteur de son chagrin.
Sylvie Tellier
Gaëlle Voiry
Le 28 septembre 2019, la grande famille Miss France faisait face à un drame. Gaëlle Voiry, élue plus belle femme du pays en 1990, avait été annoncée morte. Cette dernière avait été victime d’un terrible accident à Chens-sur-Léman, en Haute-Savoie, alors qu’elle circulait à vélo avec son mari de 52 ans. Un automobiliste, alcoolisé au moment des faits – il avait 0,93 gramme d’alcool par litre de sang -, les avait fauchés. Ce dernier se déplaçait à une allure estimée entre 100 et 150 km/h, alors que la circulation était limitée à 80 km/h. Résultat le mari de la reine de beauté avait été tué sur le coup, alors qu’elle était en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont arrivés. Mais elle avait finalement succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Un drame sur lequel sa fille, Anne-Charlotte Bonnet, vient de s’exprimer pour la première fois. Alors que le procès du chauffard qui a fauché sa mère débute ce mardi 11 mai, elle a accepté de faire de rares confidences auprès de Gala.fr.
Marie-Charlotte Voiry réclame une peine « saine et équitable »
Encore profondément endeuillée par la disparition de sa mère, Anne-Charlotte Bonnet a tenu, avant toute chose, à rendre hommage à la femme extraordinaire qu’elle était. « Notre mère était la représentation parfaite de la femme moderne, et de la mère accomplie. Elle était persévérante, courageuse, sportive et si belle. Peu importe les obstacles à franchir, elle ne renonçait jamais. Elle profitait de chaque instant de la vie« , a-t-elle ainsi souligné avec émotion. Elle s’est d’ailleurs montrée tout aussi élogieuse envers son beau-père, qu’elle considérait comme sa famille. C’est pourquoi elle espère que le verdict prononcé à l’encontre de leur meurtrier sera à la hauteur de ses attentes.
« J’espère un jugement sain et équitable mais qui mettra en lumière la faute commise par un homme, non pas les erreurs (car celles-ci sont faites sans consciences de l’acte) mais bien les fautes car quand une personne prend la voiture en ayant bu et décide de rouler bien au dessus des limitations en ayant une conduite dangereuse elle a conscience de prendre des risques et donc elle doit les assumer« , a estimé Anne-Charlotte Bonnet, selon qui le chauffeur n’a pas fait deux mais neuf victimes : sa mère, son beau-père, et tous leurs enfants. Un combat pour lequel elle peut compter sur le soutien de tout le comité Miss France, qui aurait été moralement très présent à ses côtés.
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