« Mon goût pour la notoriété remonte à loin » : Vincent Dedienne se confie sur son besoin d’être reconnu

Vincent Dedienne est sur tous les fronts : télé, radio, théâtre, cinéma et même one-man-show. Le comédien de 34 ans aux multiples facettes s’est confié dans Libération ce mardi 18 mai dans un long portrait. Il a notamment dévoilé combien il avait recherché la notoriété, et comment elle le rassure.

Vincent Dedienne

Tout semble sourire à Vincent Dedienne ! Celui qui ne se définit pas uniquement comme comédien, mais également comme humoriste et chroniqueur, aime multiplier les expériences. Sincère et subtil, l’artiste de 34 ans ne croit pas aux cloisons entre les genres du spectacle vivant, et il incarne parfaitement les points de rencontre entre les différents univers artistiques qu’il côtoie. Celui qui est passé par l’École nationale supérieure d’art dramatique de Saint-Etienne, fut propulsé sur le devant de la scène par les « bios interdites » du Supplément de Canal + et les matinales de France Inter. Rapidement devenu la coqueluche du public, ses prestations télévisuelles lui ont ouvert grandes les portes du cinéma. On l’a vu à l’affiche récemment de Parents d’élèves, ou Terrible jungle avec Catherine Deneuve. Pour l’ouverture des salles de cinéma ce 19 mai, il sera à l’affiche aux côtés d’Emmanuelle Béart du film L’Etreinte.

Beau parcours donc, que celui de Vincent Dedienne. Dans un portrait qui lui est consacré ce mardi 18 mai dans Libération, l’acteur est revenu sur sa notoriété, qu’il assume et surtout qu’il revendique. Il a expliqué avoir toujours rêvé, de sa Bourgogne natale, être en haut de l’affiche. Son rêve ultime était même de voir son nom sur les néons rouges de l’Olympia. Son voeu fut exaucé à l’automne 2017, mais il a confessé n’avoir pas vraiment profité de cette consécration si profondément voulue. « Je vivais alors le début d’une grande histoire d’amour, avec un garçon qui exerçait le même métier que moi, mais n’arrivait pas à percer. Du coup, j’ai dû me priver de certaines joies », a-t-il confié.

La peur de tomber dans l’oubli

Pour Vincent Dedienne, nul bonheur sans l’approbation dans le regard des autres. « Mon bonheur de comédien exige indéniablement une validation extérieure », admet ce « mégalo » dont le « goût pour la notoriété remonte à loin ». « J’adore qu’on compte sur moi, qu’on s’intéresse à moi », poursuit le comédien. Sans être jamais passé par la case « analyse », ce dernier concède que son histoire personnelle de bébé abandonné et adopté à l’âge de 5 mois est sans doute une explication à ce besoin d’être reconnu. Il s’est souvenu de mariages et d’anniversaires où, petit, il cherchait déjà à capter l’attention de ses pairs. Pour conclure, il a même avoué l’affreuse perspective d’un « gros manque » s’il advenait qu’un jour on ne le reconnaisse plus à la caisse du Franprix !

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