Michèle Bernier : marre d'être célib !

Alors que sa carrière est au beau fixe avec la série "La Stagiaire", la comédienne de 67 ans se languit d’une vie à deux…

L’heure de la rentrée a sonné, Constance Meyer, son attachant personnage dans la série La Stagiaire sur France 3, reprend du service. Une huitième saison sous le signe de la famille pour la future magistrate qui a décidé de changer de vie sur le tard en abandonnant sa ferme. Michèle Bernier adore son personnage qui lui ressemble tant : « Constance est dans l’empathie, dans la générosité. Je suis devenue grand-mère et elle aussi dans cette nouvelle saison. J’ai souvent le sentiment que lorsque je prends ses traits, c’est moi. Cela doit expliquer une partie du succès de la série », vient de confier dans Var-Matin la comédienne et sociétaire des Grosses Têtes (sur RTL).

Avec plus de 5 millions de fidèles, La Stagiaire est un indéniable succès : « On est chanceux car les gens nous aiment […]. Il y a du polar, de la justice, de la comédie, c’est un joli patchwork », ajoute Michèle Bernier. La seule vraie différence entre la comédienne et Constance Meyer ? Dans la vie, la première est célibataire malgré elle, tandis que son personnage vit le parfait amour conjugal.

“J’espère que ça va s’arrêter un jour…”

« C’est la vie que j’aurais rêvé d’avoir…« , reconnaît-elle. À 67 ans, elle semble s’être fait une raison. Depuis sa rupture avec Bruno Gaccio, le père de leurs enfants (Charlotte, 35 ans, et Enzo, 26 ans), Michèle Bernier a eu quelques idylles mais aucune, jusqu’ici, ne s’est concrétisée. « C’est un célibat auquel je me suis adaptée, ce n’est pas une décision, et j’espère qu’il va s’arrêter un jour… J’ai eu des histoires mais qui n’ont pas été assez fortes pour former un couple dans la durée. J’ai de la chance car j’ai une super famille et je travaille beaucoup. J’ai donc moins le temps de me lamenter« , a-t-elle confié dans Télé-Loisirs.

Il y a un an, dans un entretien avec Sophie Davant pour S Magazine, Michèle Bernier, qui refuse de prendre le risque d’être la « nana d’un soir », avait reconnu que le célibat au féminin est bien plus compliqué que pour un homme. « Le célibat, c’est faire ce qu’on veut quand on veut… », résume-t-elle. « Si je veux peindre ma salle de bains en rose, je la peins en rose ! D’une certaine manière, la frustration n’existe plus. Mais est-ce ça le bonheur ou est-ce justement de se chamailler sur la couleur des murs ? »

FRANÇOIS PERRET

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