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Michel Fugain : Victime d'une maladie congénitale !
Le chanteur de 80 ans qui, ces derniers temps, a donné des signes inquiétants de faiblesse, fait un aveu alarmant…
Rares sont ceux qui osent regarder la mort en face. Pourtant, aussi paradoxal que cela puisse paraître, penser à la fin leur permettrait de se sentir davantage exister. Est-ce pour cette raison que Michel Fugain ose, lui, se confronter à sa propre disparition avec une telle lucidité ? Peut-être… En tout cas, à 80 ans, le fondateur du Big Bazar semble savourer chaque instant comme si c’était le dernier. « Chante / Comme si tu devais mourir demain », entonnait-il d’ailleurs en 1973.
Actuellement en tournée avec un nouveau spectacle, Fugain fait Bandapart, l’artiste s’efforce de donner le change, même si son corps semble commencer à accuser le poids des années… En effet, comme nous vous le révélions il y a quelques semaines (FD n° 3980), le mari de Sanda a donné, ces derniers temps, d’alarmants signes de faiblesse. Ainsi, à seulement quelques jours d’intervalle, le chanteur a lourdement chuté à deux reprises alors qu’il se trouvait en promotion en Belgique.
Sang-froid
À l’époque, nous ne cachions pas notre inquiétude. Comment, en effet, ne pas s’affoler lorsque l’on sait que les chutes sont souvent liées, chez les personnes du 3e âge, à de sérieux problèmes de santé ? Michel aurait-il depuis pratiqué des examens médicaux qui ont révélé une maladie ? À lire l’interview qu’il vient d’accorder à nos confrères belges de DH, une telle hypothèse n’aurait rien de farfelu ! Dans cet entretien très cash, l’ex-époux de Stéphanie avoue sans détour être confronté à une pathologie héritée de son père, un mal terrible susceptible de l’arracher à la vie à tout moment.
« La seule chose qui pourrait m’arriver sur scène, c’est un AVC [accident vasculaire cérébral, ndlr]. On est très AVC dans la famille. Je ne me le souhaite pas mais là, on est sûr que ça peut arriver », a-t-il lâché, faisant référence à son père, Pierre, décédé en 2009 des suites d’une telle attaque. Ce médecin, qui s’était illustré dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, avait disparu brutalement à 89 ans. Bien conscient que l’hérédité joue un rôle prépondérant dans la survenue d’un AVC, Michel s’attend donc au pire.
Avec un sang-froid et un courage admirables, il a même déjà préparé ses funérailles. Il souhaite ainsi reposer en Corse auprès de sa fille Laurette, décédé d’une leucémie, en 2002, à l’âge de 22 ans. « Je vais me faire brûler et on mettra mes cendres sous l’olivier que j’ai planté, je veux être sous les cendres de ma fille, au même endroit, pour que cela fasse pousser un bel olivier », a-t-il confié. Déjà, en 2017 ce père brisé avait avoué au magazine Gala : « En mourant, Laurette nous a appris à vivre. Ce qu’on doit à une môme de 22 ans qui n’a pas pu vivre, c’est de vivre. »
Et puisque se produire en public lui est vital, l’éternel saltimbanque continue à se donner en spectacle, quitte à prendre parfois des risques inconsidérés. En novembre dernier, l’interprète de Fais comme l’oiseau s’était effondré de façon inexpliquée en plein concert. Une alerte qu’il a visiblement décidé de prendre à la légère : « Tant que, physiquement, je ne suis pas dégradé, ça va », fanfaronne-t-il. Et de poursuivre : « Je me suis fait opérer du genou il y a un an et demi… Quelle opération ! J’en ai donc un en titane, je suis dur comme fer !»
Un sentiment de toute puissance qui pourrait bien lui jouer à nouveau des tours s’il ne se décide pas à prendre enfin sa retraite ! Et pourtant, cela ne semble pas, pour le grand ami de Michel Sardou, être à l’ordre du jour : « J’aime bien citer cet exemple que le dernier Arlequin de la commedia dell’arte est mort à 92 ans sur scène. » Tout est dit…
Valérie EDMOND
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