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Michel Fourniret impliqué dans l’affaire Marion Wagon ? Rebondissement
25 ans plus tard, la disparition de Marion Wagon reste un mystère. Ce lundi 19 avril, le magazine « ELLE » révèle que la justice a commis de graves erreurs dans ce dossier et que la piste impliquant « l’ogre des Ardennes » est sur la table.
Le 14 novembre 1996, la petite Marion Wagon, âgée de neuf ans, disparaît à Agen. Si l’affaire a monopolisé de nombreux témoins et membres des forces de l’ordre, elle reste encore aujourd’hui non résolue. Ce lundi 19 avril, le magazine ELLE met au jour les incohérences du dossier par le biais du travail de Georges Catala, l’avocat des parents de la petite fille, toujours aussi investi dans l’enquête, 25 ans après les faits. « À l’évidence, l’enquête a connu des incohérences. Disons-le, elles sont le résultat d’une certaine indolence, de fainéantise et d’incompétences », lance le maître toulousain.
Avec la juge d’instruction Amandine Garcia, en charge du dossier, il a découvert qu’aucun ADN de la disparue n’avait été prélevé, bien que la police ait indiqué détenir le matériel génétique de Marion Wagon. Si plusieurs de ses cheveux ont bel et bien été prélevés, l’échantillon ne peut pas donner lieu à une analyse car ils n’ont pas été retirés avec leur racine. Une erreur lourde de conséquences de la part de la police scientifique.
« Si ce n’est pas Fourniret, c’est l’un de ses semblables »
Mais maître Georges Catala ne lâche pas l’affaire. Le ténor du barreau a demandé aux parents de la disparue de leur fournir certains de ses effets personnels pour mettre la main sur l’ADN tant convoité. Les réponses apportées par ces analyses sont d’autant plus importantes qu’elles permettraient de confirmer ou non la plausibilité de la piste impliquant Michel Fourniret, dont les victimes se compteraient par dizaines, dont Estelle Mouzin. En parcourant le dossier de l’affaire, constitué de dizaines de milliers de pages, l’avocat a repéré plusieurs témoignages conduisant à « l’ogre des Ardennes ». Sans ADN, cette théorie perdrait toute substance.
« L’auteur ne semble a priori pas être un gars du coin. Il s’agit d’un prédateur d’habitude. Un homme aguerri, qui savait ce qu’il faisait et qui était venu pour réaliser ce crime. Si ce n’est pas Fourniret, c’est l’un de ses semblables », a précisé Georges Catala. Pour l’heure, d’autres prélèvements sont en cours. Une étape jugée « essentielle » par l’avocat, qui espère pouvoir enfin établir des comparaisons avec les scellés retrouvés chez la sœur du tueur en série, et ainsi obtenir des résultats indiscutables.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : AV Press/ABACA
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