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Michel Fourniret impliqué dans la disparition de Marion Wagon ? Ces analyses ADN qui pourraient tout changer
Vingt-cinq ans après les faits, la disparition de Marion Wagon n’a toujours pas été élucidée. Lundi 19 avril, le magazine Elle dévoile que la piste menant à Michel Fourniret est plus que jamais d’actualité.
- Michel Fourniret
Marion Wagon a disparu à Agen, à l’âge de 9 ans, le 14 novembre 1996. Depuis son enlèvement, la petite fille n’a plus donné signe de vie. Selon les informations du magazine Elle datées du lundi 19 avril 2021, l’ADN de la fillette avait été mal prélevé par la police, ce qui compromettait sérieusement les chances de retrouver son ravisseur. Seul un « matériau non conforme, inutilisable et inutile », a en réalité été mis sous scellé et cette erreur, constatée il y a sept ans en 2016, n’avait jamais été rendue publique. Le scellé numéro 5 ne contenait que des « éléments pileux dépourvus de bulbe », inutilisables pour une comparaison génétique. Georges Catala, l’avocat des parents de Marion Wagon, a repris le dossier 25 ans après. Et il compte bien élucider le mystère. « À l’évidence, l’enquête a connu des incohérences. Disons-le, elles sont le résultat d’une certaine indolence, de fainéantise et d’incompétences », a-t-il expliqué au magazine.
L’avocat toulousain a donc demandé aux parents de la disparue de fournir quelques-uns de ses effets personnels, afin de prélever correctement de l’ADN. Les analyses pourront ainsi confirmer ou infirmer la piste menant à Michel Fourniret, qui pourrait être impliqué dans cette affaire. Le conseil a en effet repéré de nombreux témoignages en ce sens dans le dossier. Le jour de sa disparition, un automobiliste aurait croisé « un véhicule assez important bloquait le passage », « un véhicule de couleur blanche et de marque Peugeot » qui pourrait être celui de Michel Fourniret, qui conduisait à l’époque un véhicule similaire.
« Si ce n’est pas Fourniret, c’est l’un de ses semblables »
« L’auteur ne semble a priori pas être un gars du coin. Il s’agit d’un prédateur d’habitude. Un homme aguerri, qui savait ce qu’il faisait et qui était venu pour réaliser ce crime. Si ce n’est pas Fourniret, c’est l’un de ses semblables », a-t-il fait savoir. Huit traces ADN inconnues avaient été isolées au domicile de la sœur de l’ogre des Ardennes en 2003. Ces nouvelles analyses pourraient donc permettre d’établir un lien entre les deux affaires.
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