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Michel Drucker renonce !
Une chose que vous ne saviez certainement pas sur lui…
Michel Drucker, bien que pilier de l’animation en France, a toujours refusé d’être patron de chaîne malgré les opportunités. Dans son livre Les Visiteurs du soir, Renaud Revel raconte la relation des Présidents de la Ve République avec des conseillers et il évoque notamment Michel Drucker. “Le sait-on ? Michel Drucker connaît l’Elysée aussi bien, sinon mieux, que nombre d’éditorialistes parmi les plus capés de la Ve République”, commence Renaud Revel. “La politique ? Une affaire de fratrie, chez les Drucker. Fin analyste déambulant dans les allées du pouvoir, son frère Jean, PDG chez M6, avait pour coutume de rappeler : ‘Quand on gagne les élections en France, on gagne la télévision en prime.’ Michel, son aîné, l’a très tôt compris […] Michel Drucker connaît donc le monde politique aussi bien que celui de la télé. Il a succombé à un travers communément répandu : la fascination pour les monarques.”
Il poursuit : « La classe politique se précipite depuis des années sur le plateau de son émission dominicale, Vivement dimanche, dont la liste d’attente ne cesse de s’allonger […] Confident de Nicolas Sarkozy familier de longue date de la famille Chirac, membre du premier cercle de François Hollande… Michel Drucker n’a jamais rien dit de ses choix politiques. »
Renaud Revel explique également que : « Tous les cinq ans, à l’expiration du mandat du PDG de France Télévisions, Michel Drucker reprend son bâton de pèlerin. Multiplie les déjeuners avec les politiques, s’informe des candidats en lice, s’en va discrètement à l’Elysée prendre le pouls. Et se rappelle aux bons souvenirs des uns et des autres. Ce lobbyiste au solide carnet d’adresses n’a qu’un seul objectif : rempiler pour la saison qui vient et se blinder pour les cinq prochaines années. »
Nicolas Sarkozy ne comprenait pas les choix de Michel Drucker… « Laisse tomber ce boulot de merde, rentre dans l’appareil, prends une chaîne ou une radio. Choisis ce que tu veux et tu l’as. » Michel Drucker avait d’ailleurs déclaré au journaliste : « J’entends encore Bernadette Chirac me dire : ‘Vous ne voudriez pas être patron, un jour, Michel ? Vous savez que Jacques peut vous aider.’ J’aurais pu postuler, mais ce n’était pas mon truc. J’ai toujours pensé que ce métier n’était pas fait pour nous, les saltimbanques. »
La rédac’
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